Culture

Découvrez la vie du maître du suspense par excellence Alfred Hitchcock grâce à la collection 9 ½ de Glénat

Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres de Noël Simsolo et Dominique Hé. Edition Glénat.
Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres de Noël Simsolo et Dominique Hé. Edition Glénat. Photo: Philippe Lim

Captivant. Amusant. Enrichissant. Voici les termes qui caractérisent le mieux cette bande dessinée des Editions Glénat consacrée à Alfred Hitchcock.

Nous devons cet ouvrage des plus captivants aux talents combinés : de Noël Simsolo dont les connaissances sur le cinéma ne sont plus à prouver. Il est à la fois réalisateur, comédien, scénariste, mais surtout historien du cinéma. Noël Simsolo scénarise la vie du maître du suspense Alfred Hitchcock. La vie, l’œuvre de cet être d’exception à la filmographie des plus riches s’incarnent dans cette BD à travers les magnifiques illustrations de Dominique Hé.

Le premier tome s’intéresse à sa période anglaise. La couverture de cet ouvrage donne le ton dont dans son titre L’Homme de Londres. Nous y apercevons en ombre portée la silhouette des plus connue d’Hitchcock, il tient négligemment dans son dos une paire de menottes sur fond de drapeau anglais.

Cette bande dessinée proposée par Glénat vous entraîne dans une plongée des plus intéressantes dans la vie et l’œuvre du maître du suspense. Tous deux vous sembleront liés.

Noël Simsolo et Dominique Hé vous introduise dans un univers où passé et présent se côtoient. Les Flashback sont souvent présents dans ces confidences d’Alfred Hitchcock à l’acteur Cary Grant et à nous bien sûr par association.

Nous découvrons dans L’Homme de Londres que suite au succès du cultissime Psyschose qu’Alfred Hitchcock n’est plus considéré, selon l’acteur, comme le maître du suspense, mais comme le maître de l’horreur qu’il a su distiller tout au long de ce film. Ce dernier joue autant sur la peur que sur le suspens qui est omniprésent dans l’œuvre d’Hitchcock.

Grâce à L’Homme de Londres aux éditions Glénat, vous en apprendrez un peu plus sur Alfred Hitchcock dont sur son enfance et sur son influence sur son œuvre. Vous y découvrirez aussi beaucoup d’aspects de ce maître du suspense que vous ignoriez certainement. Hitchcock n’aura bientôt plus de secrets pour vous à travers la collection 9 ½ des Editions Glénat et les deux tomes qui lui sont consacrés.

A la fois artiste truculent, exigeant voire simplement hors du commun, préparez-vous à découvrir ou redécouvrir le maître du suspense grâce au Edition Glénat. Il se définit lui-même comme un homme secret, farceur parfois à la limite du bon goût cela comme remède à sa timidité.

Toute histoire à un début ceci ne fait pas défaut dans Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres. Ce dernier nous y raconte, pendant le tournage de La Main au collet en 1954, son apprentissage de la peur à travers un Flashback parfaitement illustré par Dominique Hé. Punit par son père à l’âge de 6 ans, ce dernier l’a envoyé au commissariat afin qu’ils le punissent. Hitchcock y fut enfermé 5 min.

Tout au long de cette BD des Éditions Glénat, Hitchcock se confie à ses acteurs principaux « ce fut votre première peur Hitch ? / Oui et non Cary ».

Nous nous enfonçons un peu plus dans l’enfance d’Hitchcock et de ses anecdotes sur Londres. Ses parents sont partis faire un tour avec ses frères et sœurs, se réveillant seul durant sa sieste et ayant peur d’avoir été abandonné Alfred Hitchcock finit par manger tout le repas, puis à s’endormir. Il a de multiples peurs proches peut être de la névrose dont celle des punitions, qu’une bombe détruise sa maison….

Tout au long de cette bande dessinée de la collection 9 ½ des Éditions Glénat, vous vous apercevrez que le passé et le présent sont liés. Vous trouverez des liens entre un thème abordé à l’époque actuel et le passé.

Avec Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres vous apprendrez que le maître du suspense en fin observateur, étudiait son entourage, les autres. Tout jeune Hitchcock lisait les faits divers tout en les commentant, ainsi suite à la condamnation d’un tueur, il « se demande comment il aurait caché les preuves ».

Déjà à cette période, l’esprit du maître du suspense se met en branle. Il développe très tôt un goût pour les intrigues policières. A la fac, Alfred Hitchcock a visité le Musée du crime à Scotland Yard qui fut l’une de ses sources d’inspiration.

Dans cette bande dessinée des Éditions Glénat vous apprendrez que ça vie ne fut pas un long fleuve tranquille. A 16 ans, il a dû travailler dans une usine de câbles à la mort de son père ayant entraîné la dépression de sa mère.

Le soir, Hitchcock prenait des cours de dessin. Alfred Hitchcock était très proche de sa mère à qui il racontait ses journées, se confiait à elle, lui demandait son avis, mais rassurez-vous il n’avait rien à voir avec Norman Bates.

Avec cette BD de la collection 9 ½ des Éditions Glénat, vous découvrirez qu’Hitchcock a commencé son apprentissage, sa carrière au cinéma par le bas de l’échelle avant de gravir peu à peu les échelons.

C’est dans ce milieu qu’il a rencontré bien sûr le succès, mais surtout l’amour de sa vie. A 22 ans ce garçon sérieux et timide aimait Alma en silence « c’est pourquoi, je passais mon temps libre au théâtre ». Elle fut à la fois son assistante et son épouse. Alma l’accompagnait partout.

Les allers-retours entre le passé et le présent sont constants et suivent une certaine logique à travers l’emploi de Flashback ou de Raccord vers une autre époque voire une autre scène. Hitchcock n’aimait que les films américains ou allemands pour lui l’Angleterre est le paradis des pires assassins.

En travaillant au cœur de ce milieu Alfred Hitchcock a su se nourrir des conseils avisés de grands réalisateurs. L’un d’eux lui a dit « d’écouter ce que les comédiens proposent pour éviter qu’ils ne l’imposent », on peut citer un autre conseil clé qu’il semble avoir mis en pratique « quoique vous tourniez, votre film doit être votre monde ».

C’est en 1923 lors d’une réunion post prod qu’Alfred Hitchcock a su s’imposer. Il s’est chargé entre autres de refaire une adaptation d’un film et s’est amusé à créer un scénario alors qu’Hitchcock était assistant réalisateur sur The White Shadow son travail y a été reconnu « il a été efficace le jeune Hitch ».

Son talent commence à être connu. Alfred Hitchcock va sur différents tournages pour poursuivre son apprentissage du cinéma auprès de grands-maîtres dont Murnau. Cela pour notre plus grand plaisir, Hitchcock a appris qu’il faut que « les idées d’un film soient traduites en terme visuel et le décor doit y participer de façon structurelle. Ce qui compte c’est ce qu’on voit à l’écran ».

Vous apprendrez dans cette bande dessinée des Éditions Glénat que c’est avec le film Suspens qui porte la signature du maître qu’Alfred Hitchcock, nous y retrouvons toutes les qualités qui font de lui un maître du suspense et de l’horreur, qu’il y a inauguré « le principe du faux coupable en jouant sur les ambiguïtés jusqu’à la fin heureuse qu’on lui imposait ». Hitchcock se rattrapera plus tard dans ses œuvres.

Alfred Hitchcock assimila et mis en pratique ce que lui avait conseillé Murnau. Pour ce dernier « il faut du visuel pour faire un film » Hitchcock déclara « du visuel c’est ça mon style ». C’est avec ce film qu’il fit sa première apparition en tant que figurant, ce qui deviendra tout au long de sa filmographie sa signature et sa marque de fabrique.

Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres aux Éditions Glénat vous fera découvrir à travers un voyage dans le temps vous mettant à l’enfance du maître d’où vient le talent de celui qu’on nomme désormais « Le cinéaste de la peur ».

 

Préparez-vous à entamer une plongée en immersion totale dans la vie et l’œuvre du maître du suspense Alfred Hitchcock

 

Alfred Hitchcock, L’Homme de Londres de Noël Simsolo et Dominique Hé. Edition Glénat. Collection 9 ½. Prix: 25,50 €

Pour plus d’information/ vente en ligne: https://www.glenat.com/

Rédactrice freelance, Pigiste

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