Culture,  Mode

Découvrez les confidences entre réalité et fiction de Sonia Rykiel dans N’oubliez pas que je joue

Judith Perrignon nous offre avec ce récit à deux voix un portrait de Sonia Rykiel, cette reine de mode indétrônable, où le lecteur doit se méfier des apparences. Comme son titre l’indique N’oubliez pas que je joue vogue entre illusions et témoignages.

« Pourquoi ce livre?/Pour vivre. Accepter. Faire accepter. Comprendre » voici l’explication donnée par Sonia Rykiel sur ce besoin d’écrire et de se confier. Vous découvrirez à travers N’oubliez pas que je joue une histoire des plus émouvantes où apparait sous un aspect plus fragile cette femme forte, volontaire qui cache au plus profond de son être un secret. Il y a quinze ans, on lui a diagnostiqué la maladie de Parkinson où selon ces dire un « P de P » à savoir un « Putain de Parkinson« .

Entre rire, larme, joie vous pénétrez facilement dans ce récit en deux temps qui saura captiver l’attention de tous, sans pour autant avoir besoin d’être une Fashion victim ou un fan inconditionnel mode. Vous serez séduit par N’oubliez pas que je joue, ce livre vous fera ressentir de l’empathie pour Sonia Rykiel, cette Icône de mode régnant sur le quartier de Saint Germain des prés. Le lecteur arrivera facilement à créer un lien avec Sonia Rykiel, car toutes en restant une des plus grandes figures de la mode elle semble tout au long des pages plus proche de nous.

Méfiez-vous, car ce récit teinté de tant d’émotions et de souvenirs se révèle des plus trompeurs. Entre confidences, mensonges, souvenirs et affabulations tout ce mélange sous ces deux plûmes ou la frontière entre ces thèmes devient floue ou disparait. N’oubliez pas que je joue s’intéresse au temps qui passe, à la femme, à son idéal, à sa vie, à la famille, mais surtout à la créativité. Cette dernière apparait dans les souvenirs de Sonia Rykiel qu’il s’agisse de ses collections, mais aussi à travers ses créations de l’esprit, on se demande parfois si elle-même n’est pas dupe.

N’oubliez pas que je joue repose sur une complicité qui se crée au gré des pages entre Sonia Rykiel et Judith Perrigon et qui finit par toucher le lecteur. Invitation à la réflexion, aux rêves et à l’imagination signée Sonia Rykiel qui nous livre une part inconnue d’elle-même. Cette dualité du récit entre rêve et fiction apparait dans l’écriture: au récit structuré de Judith Bellanger qui retrace sans fard les propos de Sonia Rykiel et de leurs rencontres, s’opposent les propos déconstruits de cette icône de mode. Ecrit en italique, il s’agit principalement de morceaux de phrases, d’interrogations ou de souvenirs dont on peut interroger la réalité. Ces parties semblent avoir été réalisées au fil de la plume, sorte de retranscription de sa pensée.

 

Plongez avec plaisir et émotions dans l’esprit de Sonia Rykiel avec N’oubliez pas que je joue entre onirisme et souvenirs mis à nue pour découvrir cette femme éblouissante.

 

 

 

N’oubliez pas que je joue de Sonia Rykiel et Judith Perrignon, Editions L’Iconoclaste. Prix: 14,80 euros

Pour plus d’info: https://www.editions-iconoclaste.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Protected by WP Anti Spam