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Prenez part à une enquête des plus palpitante avec la Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes

La Faiseuse d'anges de Sandrine Destombes. Edition Hugo Poche. Photo: Philippe Lim
La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes. Edition Hugo Poche. Photo: Philippe Lim

Max jeune enquêtrice hantée par les démons de son passé va être confrontée à une enquête des plus sordide. Un tueur en série des plus sadique sévit en toute impunité. Aidez par une équipe de choc Max va se lancer à ses trousses.

Captivant. Haletant. Voici les termes qui caractérisent le mieux ce thriller de Sandrine Destombes proposé par les Éditions Hugo Poche. On suit avec passion l’intrigue de la Faiseuse d’anges qui nous plonge dans une enquête des plus haletante. Max y sera confronté à un tueur en série des plus sordide, mais aussi à la sombre affaire qui a entaché son enfance. Le mystère entourant cette dernière va peu à peu se lever révélant de ténébreux secrets de famille.

La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes proposé par les Éditions Hugo Poche commence au cœur de l’action. Nous assistons à une séance de régression au cours de laquelle Max voit le meurtre de sa mère. La jeune inspectrice est hantée par ce crime qui ne lui laisse pas de répit, mais dont de grandes lignes lui échappent. Quand l’hypnotiseur lui demande qui a fait du mal à sa mère, Max se braque « Je ne peux pas vous le dire, je vous en supplie ».

Ce roman policier proposé par les Éditions Hugo Poche nous amène à suivre l’enquête ou plutôt les enquêtes dont Max est en charge et qu’elle devra mener à bien sans se laisser submerger. Son personnage est des plus complexes dure à cuir et possédant un bon esprit de déduction.

Elle semble avoir créé autour d’elle une carapace pour se protéger.

Au début de La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes son humeur est sombre. Enzo son mentor prend sa retraite au grand malheur de Max. Elle trouvait en lui un soutien inconditionnel, un garde-fou, mais surtout un père de substitution « qui allait l’aider à résoudre son énigme », « 30 ans que sa mère était morte et qu’elle était dans l’ignorance (…) la réponse était en elle et elle n’arrivait pas à la trouver ». Enzo était le seul à la comprendre et cela non sans raison. Il avait fait partie de l’équipe en charge de l’enquête au moment des faits. Enzo est sincèrement inquiet pour elle, il lui conseille de passer à autre chose. Max va devoir oublier ses démons du passé et va nous entraîner à sa suite dans une enquête au cœur de l’horreur.

Elle est tirée de ses sombres réflexions à 6 heure du matin par un appel. On a besoin de Max sur une scène de crime des plus atroce. Une femme a été retrouvée nue dans un hangar, le visage arraché et les doigts brûlés. Ce meurtre violent associé à des mutilations semble des plus prometteurs et captive de suite le lecteur. En parallèle de cette sordide affaire, Max enquête sur la mort d’une femme battue à mort surnommée par la presse la « Dame aux camélias ». Ce rapprochement avec le célèbre roman est dû à une faute de frappe dans un rapport « rue des Bougainvilliers au lieu de rue de Boulainvilliers »

Tiraillée entre ses deux affaires et le crime odieux qui la tourmente Max va faire preuve d’un bon sens de l’analyse, et d’un bon esprit de déduction. Mais au cœur de la tourmente elle n’est pas seule. Max est entourée d’une équipe de choc et toujours soutenu par son cher Enzo. Elle va devoir apprendre à faire confiance tout en suivant son instinct. C’est à ce dernier qu’elle doit le réflexe de lancer une recherche afin de voir s’il n’y a pas d’autres cas similaires.

Elle trouvera deux affaires l’une en Normandie et l’autre dans le Vaucluse. Toutes les victimes ont subi les mêmes tortures. Il n’y a plus aucun doute dans l’esprit de Max ils ont affaire à un serial killer qui sévit dans toute la France. Ils sont tombés plus précisément « sur un voyageur ». Les victimes du tueur ont été torturées le légiste dira concernant celle de Paris qu’elle est « avant tout morte de peur ».

Dans La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes, les meurtres du serial killer sont d’une cruauté et d’un sadisme tel que Jacques l’éventreur ne les aurait pas reniés. Ici les victimes n’ont pas le même profil. Dans ce roman policier proposé par les Éditions Hugo Poche, il s’agit de femmes d’une quarantaine d’années, sans enfants et sans conjoint.

Le tueur c’est acharné sur elles et donne l’impression d’avoir été pris d’une folie furieuse voire d’un désir de vengeance. Toutes ses victimes ont de multiples fractures, brûlures à l’acide à différents endroits du corps, leur visage a été écorché. Comble de l’horreur leurs organes génitaux ont été retirés quand elles étaient encore vivantes. Le rythme des meurtres s’accélère la frénésie du serial killer semble avoir redoublée d’intensité. Acculée, Max décide de faire appel à son ancien psychiatre qui a déjà joué le rôle de profiler dans une enquête précédente.

 Le brio de Sandrine Destombes dans La Faiseuse d’anges proposé par les Éditions Hugo Poche est de mêler plusieurs investigations policières dans une même histoire sans que cela ne ralentisse le rythme bien au contraire. On suit avec passion l’évolution des investigations, dont on a envie de découvrir au plus vite le dénouement.

Dans ce roman policier proposé par les Éditions Hugo Poche, Max va mener plusieurs enquêtes de front sans jamais se laisser dévier de ses objectifs. Cela bien que son passé semble vouloir la rattraper. L’enquête concernant sa mère va connaître un rebondissement. Une mystérieuse lettre à son nom est déposée à l’accueil du commissariat. Elle se compose de trois lignes dactylographiées « Arrête de me chercher / ça ne la ramènera pas/tout est de sa faute ».  

Loin de la dissuader ses diverses interventions plus ou moins intrusives vont au contraire motiver son envie, son besoin de résoudre ce crime qui la hante. Cela avec l’aide d’Enzo qui malgré la distance, n’est jamais loin. Tous deux en déduisent une piste essentielle pour l’avancer de l’affaire. Selon lui « je me suis trompé sur toute la ligne. Cet homme te connaît j’en suis persuadé à présent ».

Au cours de l’enquête, Max et son équipe trouveront des points qui se recoupent dont le plus important est le lien à la Normandie. Mais ce n’est pas la seule chose qui relie les crimes. C’est seulement à la page 189 de ce thriller haletant de Sandrine Destombes qu’est évoqué le titre « Faiseuse d’anges ». Terme qui comme vous le découvrirez tient une grande importance dans l’intrigue.

La Faiseuse d’anges proposé par les Éditions Hugo Poche nous entraîne dans un thriller psychologique des plus palpitant dont le rythme chose rare ne s’essouffle pas. Il vous faudra être attentif si vous voulez avoir une chance de deviner par vous-même le coupable, car les apparences sont trompeuses et les indices libres d’interprétation. Une chose est sûre le suspens est au rendez-vous,

Ce roman policier proposé par les Éditions Hugo Poche nous invite à faire connaissance avec Max. Le personnage principal de cette intrigue complexe. Elle cache une touche de fragilité ce qui la rend plus attachante pour nous. On suit avec passion son parcours et son évolution au cœur d’investigations qui vont charger à jamais le cours de sa vie. Loin d’être une super héroïne Max nous apparaît parfois dans toute sa fragilité, tel l’âme en peine qu’elle est et restera tant qu’elle n’aura pas vaincue ses démons du passé.

Participez à la traque d’un tueur en série des plus sordide dans La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes

La Faiseuse d’anges de Sandrine Destombes. Edition Hugo Poche Suspens. Prix = 7,60 €

Pour plus d’info : https://www.hugoetcie.fr/univers/hugo-poche/

Rédactrice freelance, Pigiste

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