Culture

Tentez de réchapper à l’odyssée sanglante et torturée de No One Lives : un seul mot d’ordre survivre

Une famille de dangereux criminels décide de kidnapper un couple sans histoire afin de s’enrichir. Cette décision qui leur semblait des plus faciles va les faire basculer dans les ténèbres et l’horreur. La proie ne se révélera pas être celle qu’on croit…

 

Divertissant. Voici le terme qui caractérise le mieux No One Lives de Ryûhei Kitamura. Vous pénétrez dans un univers froid et cruel où un tueur en série des plus sadiques et des plus entrainé décide de décimer une famille de tueurs pour se venger et récupérer sa proie.

Vous irez de rebondissements en rebondissements dans No One Lives et apprendrez à vous méfier des apparences: le si gentil jeune couple n’est pas si innocent que ça. Le kidnapping tourne au cauchemar dans un retournement de situation digne de l’arroseur arrosé à grand renfort d’humour noir et de scènes trash.

L’intrigue de No One Lives de Ryûhei Kitamura est plutôt bien menée et vous propose un film à la hauteur de son titre «personne ne survivra», malheureusement certaines longueurs et lourdeurs des dialogues desservent ce film.

Luke Evans prête avec brio ses traits au tueur froid qui traque ses victimes et prend un malin plaisir à les torturer. Serial Killer aguerrit et expérimenté, il ne recule devant rien pour asservir ou terrifier ses proies. Le personnage du tueur fou aurait mérité d’être un peu plus développé on reste sur notre faim, tout au en augmentant le côté énigmatique de ce monstre à la séduction des plus diaboliques.

Vous pourrez aussi reconnaitre Lee Tergesen, inoubliable Tobias Beecher dans la série Oz. Il joue le rôle du père de cette famille dégénérée. Homme de cran, il se trouvera confronté à plus fort que lui.

Ryûhei Kitamura s’intéresse dans No One Lives à la relation du chat (le tueur) et de la souris (Emma). Il nous montre toute l’ambigüité du lien qui les unit et la cohabitation de divers sentiments (haine, admiration,….) proche du syndrome de Münchhausen. Le jeu d’Adelaïde Clemens restitue l’instabilité et l’ambivalence du personnage d’Emma: distante, forte et en même temps consciente de l’horreur qui les attend.

Adepte du gore et de l’humour noir, vous y trouverez un film divertissant, mais beaucoup moins effrayant que le précédent film de Ryûhei Kitamura: Midnight meat Train inspiré d’une nouvelle tirée de Livres de sang de Clive Barker. No One Lives n’est pas à mettre entre toutes les mains, mais bien qu’il soit sanglant, violent et cruel, ce film semble parfois plus axé vers la parodie ou est tout simplement décalé. Certains fans de ce genre de films, peuvent faire un petit rapprochement avec Hitcher de Robert Harmon avec l’irremplaçable Rutger Hauer dans le rôle du tueur fou qui écume les routes.

 

Faites-vous peur ou testez la résistance de votre entourage pour découvrir d’éventuel peureux avec No One Lives de Ryûhei Kitamura.

 

 

 

No One Lives de Ryûhei Kitamura, DVD Edition Pathé, avec: Luke Evans, Lee Tergesen,

Prix: 19, 99€.

Pour plus d’info: http://www.boutique-pathe.com/nouveautes/editions-limitees.html

Rédactrice freelance, Pigiste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Protected by WP Anti Spam