Culture

Découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les vampires grâce à l’ouvrage de référence de Jacques Sirgent aux Editions Ouest France

Grâce à ce livre vous en apprendrez plus sur le mythe du vampire et son évolution de l’antiquité à nos jours. Sujet qui me passionne et sur lequel portait mon mémoire de Master 2. J’ai donc tout de suite été séduite par Vampires de Jacques Sirgent expert sur le sujet. On lui doit entre autres le Musée des Vampires et Monstres Imaginaires situé Porte des Lilas.

Ce beau livre superbement illustré vous est proposé par les Editions Ouest-France. Il s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux fans inconditionnels de films d’horreurs et de vampire dont je fais partie.

Ces créatures de la nuit n’auront bientôt grâce à Vampires de Jacques Sirgent plus aucun secret pour vous. Cela à travers l’histoire des balbutiements du mythe jusqu’à nos jours dans un livre des plus documentés fruit de recherches des plus abouties. Vous ne serez pas au bout de vos surprises et de vos découvertes sur Dracula et ses descendants.

Vous apprendrez ainsi que la première trace du terme vampire date du XIe siècle. Cet ouvrage de Jacques Sirgent vous entraîne pour votre plus grand bonheur dans une exploration historique des origines du mythe et des superstitions l’entourant. Deux pages sont consacrées plus particulièrement à Vlad Tepes et contiennent une biographie détaillée bien loin du vampire. Vous aurez aussi l’opportunité de découvrir une photo des ruines du château de Targoviste une des demeures de Vlad Dracul en Roumanie.

Vous apprendrez grâce à Vampires aux Editions Ouest France que le sang en tant que fluide vital fut longtemps considéré comme ayant des propriétés magiques et cela très tôt dans l’histoire de l’humanité. Des spectateurs romains buvaient le sang des gladiateurs morts pour s’approprier leur force. Alexandre le Grand s’abreuvait de quantité de sang de bœufs, les Scythes se nourrissaient qu’en a eu du sang de leurs chevaux.

Une section de Vampires de Jacques Sirgent se consacre à ses créatures et aux différentes façons de s’en débarrasser, de les reconnaître ainsi qu’à leur morsure. L’auteur de ce Beau livre des Editions Ouest France recense les 3 caractéristiques qui font de ses êtres encrés dans l’imaginaire des peuples de monde entier un mythe.

Dans un premier temps, le vampire est un mort-vivant ou plutôt un non-mort : il ne peut pas mourir, car le vampire n’a pas d’âme ou plutôt plus d’âme et de ce fait-il ne peut pas traverser la frontière entre les morts et les vivants. Ses deux caractéristiques suivantes sont aussi les plus connues : il se nourrit de sang et transmet son état vampirique à celui qu’il mord.

Vous apprendrez dans cette section de Vampires de Jacques Sirgent qu’il existe une étrange pathologie nommée Syndrome Renfield du nom de l’homme de main du comte Dracula de Bram Stocker. La personne atteinte croit être un vampire, elle boit du sang mais vieillie.

Une autre pathologie peut être rapprochée de ses créatures de la nuit, il s’agit des pervers narcissiques sortent de vampires prédateurs qui se nourrissent de l’énergie d’une tierce personne en l’épuisant physiquement et psychologiquement.

Cet ouvrage des Editions Ouest France s’intéresse ensuite au moyen de reconnaître un vampire. Sans grande surprise, on retrouve entre autres les longues canines que l’on doit à la littérature du XIXe siècle. L’absence de reflet dans le miroir est apparue dans la littérature gothique et plus exactement chez Bram Stocker. Dans la plupart des dictionnaires du XIXe siècle, le vampire est un parent ou un ami récemment décédé et revenu à la vie.

Ce livre de Jacques Sirgent richement documenté vous propose entre autres illustrations l’affiche de la première du film de Murnau datant de 1922, des masques, un extrait de papyrus datant de 1550 avant Jésus-Christ citant le premier cas de don du sang, des peintures rupestres, des sculptures. Vous apprendrez aussi que la première tentative de transfusion sanguine remonte au Moyen-Age.

Vous trouverez tout au long de l’historique des vampires dans cet ouvrage de Jacques Sirgent un lien tenu avec d’anciennes superstitions des plus intéressantes. Dans la section intitulée Quand la morsure devient baiser, vous apprendrez plus ou moins à votre grande surprise que pendant plusieurs siècles les vampires étaient censés se nourrir de l’énergie vitale des vivants. Nous sommes loin des bellâtres que nous voyons de nos jours souvent au cinéma.

En Pologne d’après des écrits du XVIIe siècle suite à une superstition on a pu croire que les enfants nés avec des dents devenaient des vampires après leurs morts.

J’ai aussi pu découvrir à mon grand étonnement grâce à Vampires aux Editions Ouest France que dans ses textes datant de l’Antiquité pour certains des traces indiquant que la morsure pouvait être une marque d’amour bien plus expressive et répandue que le baiser. Ovide auteur des célèbres Métamorphoses dans Les Amours indique que la plus grande preuve d’amour qu’un homme puisse donner à une femme « est de laisser son cou la trace de ses dents caressantes ».

La morsure du vampire souvent présentée et représentée comme un acte des plus sensuel possède sans grande surprise une connotation sexuelle. Cela quand la morsure du vampire devient baiser.

Jacques Sirgent passe ensuite en revue dans Vampires aux Editions Ouest-France les différents moyens de se débarrasser d’un suceur de sang et étudie leurs origines et leurs fiabilités. Enfin si on peut dire.

Vous apprendrez dans cet ouvrage que la lumière du soleil qui souvent leur est fatale est depuis l’Egypte Ancienne un symbole du bien. La gousse d’ail était à l’origine suspendue au-dessus de berceau pour protéger les enfants de la venue de démons parfois suceurs de sang. En ce qui concerne la croix arme que l’on retrouve souvent employée contre les vampires, Jacques Sirgent dans ce livre aux Editions Ouest-France, souligne un point à la fois intéressant et logique quand on y pense : étant donné que les buveurs de sang sont arrivés avant le christianisme, il est peu probable qu’ils y soient sensibles.

L’emploi des pieux très efficaces est une pratique existant depuis très longtemps que l’on retrouve déjà au Moyen-Age en Pologne. De même la décapitation était très en vogue à l’Antiquité, on prenait la tête que l’on plaçait entre les jambes du supposé vampire avant de l’enterrer.

Il y a bien d’autres superstitions pour empêcher le retour supposé des morts d’après une croyance on plaçait de grosses pierres sur une pierre tombale pour empêcher les morts de revenir

Durant mes études en particulier durant un cours d’Histoire de l’art où on a abordé l’art funéraire, j’ai pu découvrir d’autres pratiques du même genre. L’usage selon lequel on pose les mains croisées sur la poitrine du défunt n’était pas synonyme de sérénité à l’origine. Il était courant d’attacher voire de briser les poignets des morts pour éviter qu’ils reviennent. De même une tradition voulait qu’on enterre dans certains pays les morts face contre terre pour éviter qu’ils reviennent. Dans l’éventualité où ils creusaient pour sortir ils s’enfonceraient plus profondément sous terre.

Vous découvrirez grâce à Vampires de Jacques Sirgent qu’au XVIIIe siècle les superstitions avaient encore court. Les vampires y furent un temps soupçonnés de répandre les épidémies. De plus la Renaissance siècle des Lumières est la période paradoxalement au cours de laquelle des milliers de prétendues loups-garous, sorcières et vampires seront torturés et condamnés au bûcher. Le mythe du vampire romantique envahi l’Europe du début du XIXe siècle.

Ce beau livre proposé par les Editions Ouest-France s’intéresse à une autre figure historique ayant influencé le mythe du vampire auquel il consacre un chapitre. Il s’agit d’Erzebeth Bathory. Ce nom doit vous sembler familier, dans certains livres ou films elle est surnommée la « Comtesse Dracula » ce surnom lui a été donné plusieurs siècles après sa mort en 1614.

On retrouve dans cette partie de Vampires une biographie de Bathory. Une explication concernant la principale cause de la légende l’entourant. Une de ces raisons pourrait être la jalousie. Erzebeth Bathory était belle, riche, intelligente. Elle aurait refusé de se remarier à la mort de son époux, faute jugée impardonnable à son époque où il était d’usage soi de se remarier soi d’entrer au couvent. Pour sa part Bathory décida de rester veuve et de faire prospérer ses terres.

Accusée injustement, elle fut jugée et condamnée à être emmurée vivante, son corps n’a jamais été retrouvé. Les faits lui étant reprochés forgèrent sa sanglante légende, on disait entre autres qu’Erzebeth prenait des bains de sang celui de jeunes vierges afin de préserver sa jeunesse d’où son lien avec le mythe des vampires.

Détail amusant ou tout au moins étonnant les portraits de Bathory ont tous été réalisés après sa mort. On ne sait donc pas exactement à quoi elle ressemblait.

Vampires de Jacques Sirgent ne serait pas complet sans consacrer au moins une partie à Dracula de Bram Stocker et à l’auteur en lui-même. Cela tout en restant comme le reste de l’ouvrage illustré à merveille, on retrouve entre autres une représentation de la couverture de la première édition française de Dracula L’homme de la nuit datant de 1920 associée à la couverture de l’édition anglaise vous pourrez aussi apercevoir des photos….

L’œuvre de Stocker est considérée comme un classique de la littérature vampirique et renferme la synthèse des croyances vampiriques depuis le Moyen-Age. Quand on parle de vampire, on pense tout de suite à Dracula, roman d’épouvante écrit en 1897 par Bram Stocker.

Jacques Sirgent dans Vampires aux Editions Ouest-France se consacre à la genèse du roman culte et ses origines. Vous y trouverez entre autres un résumé de l’histoire suivie d’une analyse. Dracula de Bram Stocker s’inscrit dans une longue tradition vampirique et à poser les bases du mythe du vampire que nous connaissons maintenant.

Une des sources d’inspiration de ce roman d’épouvante pourrait être selon Jacques Sirgent : Jack L’Eventreur. Vous aurez aussi le plaisir de découvrir dans cette section de Vampires aux Editions Ouest-France une biographie détaillée de Stocker, vous y apprendrez qu’il souffrait de la phobie d’être enterré vivant.

Un autre chapitre de cet ouvrage de référence est consacré à une autre célèbre incarnation du mythe du vampire Carmilla. Vous aurez le plaisir d’apprendre que contre toute attente le récit de vampire le plus adapté est : Je suis une légende.

L’ouvrage Vampires de Jacques Sirgent aux Editions Ouest-France s’intéresse aussi à l’influence des suceurs de sang dans les arts qu’il s’agisse de la musique, de la peinture et bien sûr des vampires au cinéma. Une section de cet ouvrage est consacrée à ce média et dresse la liste des 12 films qui ont marqué l’histoire des vampires. Cette sélection est internationale. On y trouve entre autres de grands classiques qui ont marqué le genre dont: Nosferatu de Murnau (1932), Le Cauchemar de Dracula de T. Fisher, Le Bal des Vampires de R. Polanski, Morse de Tomas Alfredson, Les Prédateurs de T.Scott, Daybreakers de Michael Spierig Et bien sûr le cultissime Dracula de Coppola avec sa vision romantique du vampire. Pour ma part, je n’en ai vu pour le moment que 5 sur les 12 mais je compte rattraper mon retard.

Grâce à cet ouvrage de Jacques Sirgent, vous découvrirez que la figure du vampire tiens une place importante dans l’univers de la bande-dessinée. Certains personnages comme Blade que l’on a pu voir au cinéma ou à la télévision ont pour origine des comics. Ce dernier est un chasseur de vampire mi humain mi vampire, ce livre de référence proposé par les Editions Ouest-France m’a appris que ces êtres étaient appelés des dhampires. Créatures hybride qui existent depuis le Moyen-Age et dont la croyance est originaire des Balkans.

Malgré la multitude des thèmes abordés dont des sujets originaux tels que Les vampires du Père Lachaise, les arbres vampire, mon seul regret est le sujet non abordé de l’influence sur le monde actuel avec les clans de Vampyres présent partout dans le monde dont celui de Father Sebastien.

 

Faites mieux connaissance avec un mythe qui a hanté bien des nuits depuis la nuit des temps grâce à Vampires de Jacques Sirgent aux Editions Ouest-France.

Vampires de Jacques Sirgent. Editions Ouest-France. Prix : 29,90 €

Pour plus d’information: https://editions.ouest-france.fr/vampires-45-dracula-carmilla-bathory-et-tous-les-autres-9782737373183.html

Rédactrice freelance, Pigiste

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