Culture

Découvrez l’origine de Metropolis l’un des chefs-d’œuvre de Fritz Lang grâce aux éditions Terre de Brume

Metropolis, la ville machine, où règne en maître John Fredersen divise la population en deux catégories: les élus voués à l’oisiveté et aux plaisirs de la vie et les ouvriers. Pièces du mécanisme infernal, ces derniers se tassent dans la ville souterraine.

Tout bascule quand Freder le fils de John Fredersen s’éprend de Marie qui prêche la tolérance et la liberté aux ouvriers. Le maître de Metropolis va lancer à leurs trousses un robot qui va apporter le chaos…

 

Avant-gardiste. Voici le terme qui désigne le mieux Metropolis de Théa von Harbou. Ce chef d’œuvre est enfin disponible en français: en version broché chez Terre de Brume et numérique aux éditions Science eBook. On voit dans ce roman l’émergence de la mécanique, des machines et de l’automatisme au détriment de l’humain. Metropolis met en scène le premier robot de l’histoire du cinéma, il y est synonyme de destruction.

On suit avec passion l’évolution du personnage de Freder et les multiples péripéties auxquelles il est confronté.

Sans aller totalement dans le sens de Terminator et du soulèvement des machines, souvent représentés au cinéma, Metropolis présente un monde presque totalement déshumanisé. La mécanique, robotique est le cœur de cette ville et rythme la vie de la population. Les mécanismes et les hommes par l’automatisme de leurs mouvements finissent par ne former plus qu’un ou à n’être plus qu’un échelon de la ville machine.

A Metropolis, la vie des élus est rythmée par l’oisiveté et le plaisir sans saveur. Les ouvriers sont des pièces de Metropolis leur vie est dictée par les sifflets et les gestes automatiques. Ils perdent peu à peu toute conscience et toute humanité.

On peut être tenté de voir dans ce roman de Théa von Harbou les prémices des films et ouvrages sur le soulèvement des machines, ainsi qu’une assez belle métaphore de notre société des plus connectées.

Metropolis mélange pour notre plus grand plaisir les genres: suspens, science-fiction, romance tout y est pour insuffler un rythme au récit et empêcher qu’on se lasse.

Touché par l’innocence de Marie et épris d’amour pour elle, Freder en ouvrant les yeux sur le monde qui l’entoure va entrer en conflit avec son père et aller à l’encontre du mécanisme de la ville machine. John Fredersen va tout mettre en œuvre pour les séparer et renvoyer son fils à son oisiveté. Il lance sur leurs traces un robot semeur de discorde et de destruction.

On dévore plus qu’on ne lit l’ouvrage de Théa von Harbou, elle fut l’épouse de Fritz Lang qui porta à l’écran Metropolis. Notre seule hâte découvrir la suite de l’intrigue, de multiples rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’au bout.

 

Suivez la tentative de rébellion d’un jeune couple, que tout veut séparer, face à l’automatisme, dans Metropolis de Théa von Harbou

 

 

Metropolis de Théa von Harbou, Edition Terre de brumes 264 pages 21€ version numérique chez Science ebook 4, 99 €

Pour plus d’info: http://www.terredebrume.com/

 

Rédactrice freelance, Pigiste

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