Assumez sans complexe votre part des ténèbres grâce au premier numéro du magazine Fantask
Ce magazine des plus riches et complets aborde la « culture pop autrement ». Le premier numéro de Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn s’adresse à notre part des ténèbres. Il s’interroge entre autres sur les raisons pour lesquelles les méchants nous fascinent autant, de même que sur la tentation du mal.
Fantask donne la parole sur ce sujet des plus captivants à de grandes figures du monde de la culture dont: le talentueux Maxime Chattam qu’on n’a plus besoin de présenter, mais aussi à Tahar Rahim qui prête ses traits au tueur en série au cœur de la série Le Serpent sur Netflix ainsi qu’au créateur de Dexter Jeff Lindsay.
Ce magazine proposé par les Editions Huginn et Muninn mène une étude poussée sur les figures du mal dont Satan et l’attrait que nous avons pour elles. Des plus documenté, Fantask s’appuie sur la littérature, le cinéma, les BD et les séries TV. De même que sur le monde de l’art en général et plus surprenant à la philosophie.
Entamons maintenant à la suite de ce magazine notre plongée au cœur des ténèbres. Nous sommes conviés à basculer du côté obscur. La couverture de Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn donne le ton on y voit le visage de notre cher Hannibal Lecter avec son masque.
Le Seigneur des agneaux film cultissime par excellence fête cette année ses trente ans. Pour marquer le coup ce magazine donne la parole à Anthony Hopkins et Jodie Foster à travers une interview qui ne manque pas de mordant. On peut y noter une complicité entre les deux acteurs qui reviennent sur ce film cultes. Ils y abordent entre autre l’héritage du Silence des agneaux. Jodie Foster y explique que « ce film fait peur parce qu’il utilise les peurs pour plonger dans la conscience des gens. Ça fonctionne sur la peur plus que sur le reste ». C’est pourquoi il n’y a pas d’effet de gore exagéré qui parfois par leur excès peuvent gâcher un film.
Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn donne la part belle aux images. Vous pourrez y voir de magnifiques illustrations dont des représentations d’œuvres plus ou moins connues. Elles sauront à la fois charmer le lecteur, mais collent surtout parfaitement au sujet qu’elles illustrent à merveille.
Ainsi notre plongée en enfer au sein de ce magazine commence par une double page. On y voit Marge Simpson confrontée à un démon dont le visage est celui du barman des Simpsons. Le bas de la page est envahi de flammes. Bienvenue en enfer.
Fantask dans ce numéro nous explique que l’imaginaire collectif est depuis toujours fasciné par le mal, les méchants en tous genres. Le magazine va en étudier plusieurs figures ou éléments clés. Il va de même nous inviter à comprendre voire à assumer notre part des ténèbres.
Une section de Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn est consacrée à l’incarnation la plus connue du mal à savoir le Diable. Le magazine décrypte avec brio cette figure et son influence. Cela à travers divers thématiques dont « Satan je te crains mais tu m’attire ». On y découvre qu’il est désacralisé si l’on peut dire. A savoir que de nos jours les représentations du malin sont parfois sujettes à railleries. Il en va de même de son côté terrifiant qui est de moins en moins prononcé.
Nous pouvons en voir un parfait exemple avec la série Lucifer. Ce dernier n’y est plus effrayant. Il est même sympathique, amusant. On est loin de la figure du Diable en France au XIXe siècle que nous dresse ce magazine. A cette période, il était un personnage à la fois inquiétant et fascinant. Vous trouverez même un portfolio nommé avec humour « mon nom est légion » où l’on peut voir plusieurs représentations du Diable réalisées par différents artistes. Fantask accorde une place importante à la bande-dessinée avec 26 pages associées à des thématiques précises .
Pour ma part, c’est la partie consacrée au serial killer qui a le plus captivée mon attention Le magazine s’intéresse ainsi à Charle Manson. Figure du mal par excellence qui est devenu une icône de la pop culture. Captivant. Intriguant. Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn développe avec brio et en s’appuyant sur différentes sources les thématiques abordées. Très riche, il est parfois difficile de le lire d’une traite, mais pas impossible tant ce magazine pousse à la réflexion.
Concernant Charles Manson Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn s’intéresse au phénomène ayant fait qu’il soit devenu une icône de la pop culture. Dans un premier temps, le magazine rappelle les faits menant au célèbre crime. Cela avant de nous apprendre que dès le début de son procès en 70, le personnage a fasciné les médias. J’ai découvert à ma plus grande surprise que le cultissime réalisateur Roger Corman a produit le premier documentaire sur Manson.
Fantask fait observer qu’il y a eu si l’on peut dire un renouveau du phénomène. Car « c’est vraiment en 2015 qu’une nouvelle génération découvre Manson avec Aquarius et à travers différentes incarnations. Dont Evan Peters dans American Horror story, mais aussi dans Mindhunter, Once upon a time in Hollywood ». Ce magazine proposé par les Editions Huginn et Muninn nous donne accès à des extraits de sa biographie morceaux choisis nous donnant accès à son esprit dérangé.
Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn s’intéresse de même aux dérives de cette passion pour le mal. Cela en abordant le sujet des personnes collectionnant des objets ayant appartenu aux serial killer voire a des œuvres (tableaux,….) créés par ces derniers. Vous serez captivé par le sujet au cœur de ce magazine « Pourquoi les méchants nous fascinent-ils autant ? /La tentation de mal ? ». Plus précisément la figure du serial killer.
Fantask s’appuie sur différentes œuvres (livres, films, …) qui sauront pour certaines captiver votre attention. Il ne vous restera plus qu’à vous les procurer pour perpétuer votre viré au cœur des ténèbres. Au cœur de la thématique précédemment cités vous pourrez trouver une section des plus intéressante consacrée à la série Mindhunter. Cette dernière aborde à travers une approche des plus réaliste la naissance du profilage.
Vous découvrirez que cette série s’inspire d’une histoire vraie. A savoir l’invention à la fin des années 70, des techniques modernes de profilage des tueurs en série au FBI. Les personnages de Mindhunter ont été créés à partir d’agents fédéraux bien réels dont Robert Dessler. Il est à l’origine de l’expression « Tueurs en série ».
Ce premier numéro du magazine Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn s’est fixé comme objectif de répondre aux causes de notre fascination pour le mal. Afin de trouver des pistes pour y répondre le magazine donne la parole à plusieurs grandes figures dont Jeff Lindsay.
On lui doit le personnage des plus troublant et des plus ambiguë anti-héros par excellence: Dexter. Dans cette interview Jeff Lindsay nous explique entre autres que « Dexter est un homme profondément malsain. Il aime tuer des gens. Le fait qu’il n’assassine que des personnes que nous avons jugé mauvaises n’a pas d’importance ».
Maxime Chattam s’exprime aussi sur la fascination du mal. Il explique entre autre ce qui l’a mené à écrire la Trilogie du mal entre autres. « Lorsque j’ai commencé à écrire des thriller, je voulais parler de ce qu’il y a de pire chez l’être humain, de ce qu’il y de plus tabou dans la société, de plus effrayant (…). Tout en évoquant l’essence du mal, il me fallait une incarnation concrète plausible de ce qui s’en rapproche le plus. Pour essayer de comprendre ce qu’était ce mal, il fallait comprendre les tueurs en série ».
L’auteur analyse ensuite dans le magazine Fantask proposé par les Editions Huginn et Muninn notre attrait pour les serial killer incarnations réelles et modernes des cro quemitaines. Selon Maxime Chattam « je suis convaincue que si cette fascination des gens pour les serial killer est si forte depuis 30 ans maintenant c’est parce qu’ils sont nos monstres d’aujourd’hui les croquemitaines des temps modernes. On a eu Satan, les nazis qui étaient l’incarnation sur terre au niveau collectif, puis les tueurs en série. C’est pour cela que pour parler du mal il fallait parler des tueurs en série ».
Je dois vous avouer quand lectrices assidue des œuvres de Maxime Chattam j’ai bu ses paroles avec attention. Dans le magazine Fantask, l’auteur aborde de même pour notre plus grand plaisir entre autres choses son processus créatif « Chacun de mes livres me permet d’essayer de comprendre ce qu’est le mal sous ses différentes facettes ». Pour lui et on ne peut qu’adhérer à ses paroles « le tueur en série reste cette incarnation du mal concrète sur terre (…) l’incarnation de la figure maléfique à laquelle on ne peut que croire ».
Ce magazine proposé par les Editions Huginn et Muninn des plus riches et des plus complets aborde le cœur du sujet sous différents formes des plus palpitantes. Vous y trouverez entre autre l’origine du Joker. J’ai aussi eu le bonheur et je pense que je ne suis pas la seule de trouver un épisode intégral du comics Les Contes de la crypte.
Entamez si vous l’osez un voyage au cœurs des ténèbres grâce au magazine Fantask.
Fantsk magazine numéro 1 la culture pop autrement. Prix = 19,95€
Pour plus d’info = http://huginnmuninn.fr/fr/collection/editions-fantask