Culture

Suivez avec passion une enquête qui vous entraînera dans un univers absurde grâce au Rivage oublié

Le Rivage oublié d'Anthony Harvey. DVD proposé par Les Films du paradoxe. Photo: Philippe Lim
Le Rivage oublié d’Anthony Harvey. DVD proposé par Les Films du paradoxe

Justin après le décès de sa femme a perdu pied et se prend pour l’éminent Sherlock Holmes. Son frère veut le faire interner pour empocher son argent. Justin va faire connaissance avec celle qui aurait dû le soigner le docteur Watson, mais cette dernière contre toutes attentes va le seconder dans son enquête pour retrouver son ennemi juré Moriarty.

Décalé. Poignant. Voici les termes qui caractérisent le mieux le film Le Rivage Oublié d’Anthony Harvey. Les Films du paradoxe vous offrent la possibilité de découvrir ce petit bijou datant de 1971 en DVD en version remastérisée.

Préparez-vous à plonger dans un univers absurde que Terry Gillian et les Monty Python n’auraient pas reniés. Le Rivage oublié multiplie les genres même si nous sommes dans le royaume de l’absurde, un drame sous-tend l’action.

Le Rivage oublié s’ouvre sur un plan plongé dans l’obscurité, la flamme d’une allumette perce les ténèbres éclairant le visage d’un homme. A travers différents plans, nous devinons que nous sommes dans un laboratoire (fumée, flamme, flacons-…). Nous venons de faire connaissance avec Holmes/Justin.

Le Rivage oublié se poursuit par une scène où nous observons un homme qui sue à grosses gouttes. Il tient entre ses mains une série de photos compromettantes le mettant en scène. Cet homme comme nous le découvrirons d’ici peu est le frère de Justin : Monsieur Playfair. Rien que son nom nous donne le ton de ce film des plus décalé, ce qui est sûr c’est que cet homme est loin d’être Fairplay. Il est prêt à tout pour payer ses maîtres chanteurs. Il dit ainsi au messager « bientôt je le ferais interner et j’aurais son argent ?».

Justin sous les traits de Holmes fait son entrée. A notre plus grand étonnement Holmes se révèle aussi doué que son modèle. Il possède un grand esprit de déduction. La femme de Mr Playfair, Daisy comme beaucoup de personnages du Rivage oublié ne peut rester insensible à ce doux dingue. Quand son mari annonce qu’il veut faire interner Justin/Holmes, celle-ci s’écrit « Je ne veux pas qu’on le soigne je l’aime comme il est ». Justin veut enquêter sur le maître chanteur. Dans un raccord Le Rivage oublié, nous emmène dans l’hôpital psychiatrique assez délabré, lieu où Mr Playfair veut faire interner son frère. Il est en grande conversation avec le directeur de l’établissement.

Attention dans Le Rivage oublié méfiez-vous des apparences tout est possible dans cet univers absurde digne des Monty Python. Humour décalé dont je suis une fan inconditionnelle. Dans le plan suivant, nous voyons une femme allongée sur un lit à côté d’elle un homme l’écoute attentivement. La femme semble délirer, elle raconte qu’elle voit une araignée avec de grosses dents qui désire la dévorer.

Le réalisateur tout au long de ce plan joue sur les attentes du public. Cela sera une chose récurrente tout au long de ce film proposé par Les Films du paradoxe. La femme se calme d’un coup et s’adresse à l ‘homme assis à côté d’elle « c’est à ça que ressemble vos cauchemars ». Nous apprenons qu’elle est thérapeute dans cet établissement. Monsieur Playfair fait son entrée accompagné du directeur. Le motif de cet homme pour faire interner son frère est clairement énoncé : « Justin dispose d’une fortune considérable qu’il est incapable de gérer. J’ai besoin de votre signature. ». Alors que le directeur semble soutenir cette demande, la thérapeute n’est pas prête à renoncer à son éthique et souligne que cet étrange de faire signer une demande d’internement sans que le patient ait été vu.

Justin/Holmes va faire une entrée des plus remarquée dans cet établissement. Habillé comme le célèbre détective, la pipe à la bouche, Holmes maîtrise facilement les infirmiers qui tentent de lui barrer le passage. Devant l’assistance étonnée, il prend la défense de Monsieur Small, le précédent patient de la doctoresse. Cette dernière lui dit « vous êtes Sherlock Holmes », « Elle ne prend pour un fou » fait finement observer Justin à Monsieur Small.

Mais ce doux dingue se révèle plus habile que les médecins grâce à ses déductions il arrive au plus grand étonnement de tous à faire parler Monsieur Small. Ce dernier est atteint de mutisme, car Monsieur Small se prend pour un acteur de muet Rudolph Valentino plus exactement. Ce dernier le remercie « Merci Monsieur Holmes, j’ai lu tous vos livres ». Le docteur est époustouflé tant Justin incarne à la perfection le personnage dont il partage l’esprit de déduction des plus pointus.

Le Rivage oublié enchaîne avec un plan rappelant celui du début du film : un laboratoire plongé dans l’obscurité. Cette dernière est percée par la flamme d’une bougie, nous voyons Holmes/ Justin en plein travail. Il analyse la lettre de chantage pour lui sans aucun doute possible c’est un coup de Moriarty.

Le docteur accompagné par le frère de Justin et Daisy pénètrent dans ce laboratoire plongé dans l’obscurité. Une fois la lumière allumée le docteur est ébahie par ce qu’elle a devant les yeux et est enthousiaste à l’idée d’étudier un cas de paranoïa classique. Elle n’a pas vue de tel spécimen depuis 1959. Dans cette pathologie les facultés s’accroissent et le patient charge de personnalité.

Nous en apprenons un peu plus sur Justin. Avant tout cela, il était un avocat, puis un juge donc a fortiori personne censé ayant les pieds sur terre. Il se prend pour Sherlock Holmes depuis un an le déclencheur : La mort de sa femme. Justin s’est réfugié dans un univers où il incarne le célèbre détective. Pour le faire sortir de sa cachette le docteur décide de rentrer dans son jeu en déclarant que cela doit être un coup de Moriarty.

Justin sort de sa cachette digne, hautain. Le docteur tente de l’analyser et tombe toujours à côté tandis que Justin toujours dans la peau de Holmes et grâce à son esprit de déduction lit en elle comme dans un livre ouvert et semble avoir réponse à tout. Justin/Holmes est obsédé par Moriarty. Il veut à tout prix trouver la solution de l’énigme. Quand elle lui demande s’il la déjà vue, Justin répond avec aplomb « non c’est un pro du déguisement ». Durant leur conversation, Holmes en pleine réflexion se saisit d’un violon. Cet instrument est connu pour aider le détective dans ses réflexions. Une chose est sûre, il ne partage pas ce talent avec le célèbre détective, bien au contraire il joue atrocement. Le médecin lui en fait la remarque, Justin finit par balancer le violon.

Justin montre seulement de l’intérêt quand le médecin donne son nom : Watson, docteur Watson. Comme nous l’avons précédemment observé tout est possible dans cet univers décalé. Holmes a trouvé son célèbre acolyte : le docteur Watson. Il lui demande de l’accompagner dans son enquête en la qualifiant de « ma chroniqueuse, mon bras droit ? ». Comme elle le dit si bien « je ne suis pas aidée ».  Le docteur Watson décide de suivre ce doux dingue dans son délire, ses investigations.

Attendez-vous à mourir de rire avec Le Rivage oublié d’Anthony Harvey qui est autant émouvant qu’absurde. Quand ils commencent leur enquête, Holmes lui demande d’adopter une démarche discrète dont il lui fait la démonstration. A défaut, elle est plutôt suspecte, hallucinante, mais surtout risible. Holmes jette des regards limite fou à droite et à gauche tout en marchant en zigzagant. On n’est pas sûr que l’effet de surprise soit là. La musique est joyeuse, décalée comme souvent dans cette comédie un tantinet dramatique.

Tout est un indice pour Holmes qu’il interprète à sa sauce. Ce qui donne plusieurs scènes des plus rocambolesques, décalées où il observe de près des affiches de films, ou des pigeons qu’Holmes étudie à la loupe, et j’en passe et des meilleurs que je vous laisse découvrir par vous-même.

La douce folie de Holmes semble se répercuter dans le film. Il interprète à sa façon les « 20 briques » de la lettre de chantage. Pour lui c’est un indice clé devant le mener à un lieu, voire à Moriarty lui-même et non pas d’une somme. Leurs pas les mènent dans un lieu où d’un côté on peut observer d’innocentes maisons selon Holmes et son doux délire cela laisse présager le pire.

Il attire leur attention sur le sinistre bâtiment d’en face. La musique se fait plus inquiétante instaurant une notion de menace qui plane sur eux. Cette impression est en partie désamorcé par le docteur Watson quand elle lui fait remarque que ce bâtiment abrite les renseignements téléphoniques.

Dans Le Rivage oublié Holmes et ses aventures ne sont pas les seules choses décalées qui se passent dans ce film. Tout semble souvent absurde dont une scène où une femme pose une question à l’opératrice qui se trouve à ses côtés et qui semble déjà en ligne. Cette dernière lui qu’elle ne donne pas ce type de renseignements au téléphone. La jeune femme lui fait remarquer que c’est pour cela qu’elle s’est déplacée et qu’elle se trouve à ses côtés. L’opératrice lui déclare nous informons qu’au téléphone et dirige la jeune femme vers l’appareil qui se trouve derrière elle. Holmes lui vient en aide et en vient à faire douter l’opératrice sur sa vocation. Une des opératrices appelle la sécurité. Une fois l’agent arrivé, il leur demande d’appeler la police l’opératrice lui demande le numéro.

Nous pénétrons dans un univers où règne une douce folie qui saura vous séduire. Holmes et le docteur Watson s’enfuient à toute jambe après avoir volé le journal de l’agent de sécurité. Quand le policier les rattrape ou plutôt les voit, il s’adresse à Justin/ Holmes en qui il voit l’un des interprètes du célèbre détective « Monsieur Rathbone c’est vous ? ». Les deux acolytes s’enfuient à nouveau et se dissimulent derrière un obstacle qu’ils quittent une fois l’agent disparu. On a parfois l’impression d’être dans un épisode de Benny Hill ou dans l’univers des Monty Python. Dans Le Rivage oublié proposé par Les Films du paradoxe nous semblons nous enfoncer de plus en plus au cœur de l’enquête et de l’absurde.

Le film d’Anthony Hardy est une merveille, car au-delà de cet aspect décalé Le Rivage oublié est des plus-poignant. Le personnage de Holmes est des plus attachant, il rassemble autour de lui des amis et personnages qui l’accompagnent, le soutiennent voire plongent plus ou nous consciemment dans sa douce folie, mais avant toute chose cet œuvre est un chef-d’œuvre.

Le frère de Justin une fois sorti de l’hôpital psychiatrique, où il a insisté pour que le papier soit signé, se voit inviter si on peut dire à monter dans une voiture. Nous devinons que nous allons enfin rencontrer le grand méchant le Moriarty de ce film. Cet homme lance un ultimatum à Monsieur Playfair soit il trouve le moyen d’interner Justin, soit il s’en charge lui-même et règle définitivement le problème. Il imite un pistolet avec ses doigts.

Le brio du réalisateur apparaît clairement à ce moment, nous entendons un bruit de détonation. Dans un raccord, nous voyons un homme touché par balle, il s’agit d’un western. Nous sommes dans un cinéma où Watson et Holmes viennent de trouver refuge. Durant ce passage nous ferons la connaissance d’une galerie de personnages tous autant décalés, absurdes les uns que les autres dont : un homme en train de dormir, un couple proche de copuler, une femme d’un certain âge.

Nous apprenons qu’Holmes est un habitué et que tous voient en lui le célèbre détective. Holmes et Watson s’installent « J’ai apprécié de collaborer avec vous, je suis heureux d’être avec vous. » Watson répond à cela par « que vais-je faire avec vous ? » ce à quoi il répond « Souriez un peu ». Watson commence à se détendre, elle prend un bonbon et se confie. Le docteur Watson semble céder aux charmes du doux rêveur et s’exclame « pourquoi je ne vous ai pas rencontré avant ».

Cette scène va rapidement plonger dans une atmosphère absurde proche des Monty Python Watson outrée que le couple derrière eux soi près de copuler réagit. L’homme somnolent se réveille prend l’ouvreur a partie et lui demande de jeter dehors Watson qui selon lui fait trop de bruit, il est soutenu par le couple et la vieille dame. On ne sait pas comment mais Watson en vient à perdre une chaussure. Holmes en pleine réflexion semble totalement ignorer ce qui se passe autour de lui et sort d’un seul coup de sa rêverie en parlant de nouveau de Moriarty.

Tous deux partent à nouveau à la recherche d’indices. Ils sauront confrontés à d’autres aventures rocambolesques qui arriveront tout au moins pour certaines à vous faire pleurer de rire. Watson finira par le comparer à Don Quichotte qui comme lui prend tout pour autre chose. Une autre référence indirecte à Don Quichotte apparaît dans le titre original They might be Giant.

Watson l’accompagne durant son enquête jusqu’aux archives de ce qui semble être un journal. On y retrouve un autre personnage qui l’accueille avec plaisir en tant qu’Holmes. Nous assistons à une magnifique scène de quiproquo, d’humour décalé quand le docteur se présente à Wilbur « Je suis le docteur Watson son analyste. » Wilbur l’ami de Holmes reste dans le même délire que son ami «il vous attendait depuis longtemps » Elle tente de lui faire entendre raison, mais lui reste fidèle au délire de son ami. Nous apprenons qu’il le connaît depuis 30 ans.

Nous pensons tout au moins un court moment que Wilbur partage sa folie, mais on peut y voir de l’indulgence, de l’amitié. Quant à un moment Holmes a peur d’être fou, Wilbur lui dit que lui aussi parfois voudrait être dans la peau d’un de ses héros, un justicier et s’amuse à jouer une scène devant Justin. Cela aura lieu un peu plus tard quand ils se retrouveront seul.

Watson finit par partir après avoir constaté désabusée qu’elle a « perdu une chaussure, j’ai un pistolet dans mon sac, la police ne poursuit » s’en est trop pour elle Laissant Holmes avec Wilbur, comme souvent dans Le Rivage oublié on assiste à un dialogue de sourds où ce dernier finit par lui dire qu’elle reviendra. –

Bien que Justin/ Holmes soit dans son propre univers comme l’explique si bien Wilbur à Watson un peu plutôt durant cette scène « il est coupé du monde quand il est concentré » Holmes Justin semble plus conscient du monde qui l’entoure qu’on pourrait le croire. Il fait ainsi remarquer que Watson est partie sans chaussure et risque d’attraper froid.

Dans Le Rivage oublié même si l’humour et les situations rocambolesques se multiplient, une menace plane sur notre héros et son acolyte. Nous pouvons voir plusieurs fois la voiture avec le méchant et son chauffeur. On peut aussi l’apercevoir devant l’institut psychiatrique quand Watson passe devant son travail avant de rentrer chez elle. La même voiture les suit plus tard au cours de leurs investigations.

Watson est réveillée en sursaut par son réveil comme le dit l’expression, on a l’impression que la nuit semble porter conseil. Parallèlement, nous découvrons que Holmes a passé la nuit aux archives Wilbur le réveille sans le vouloir en allumant les lumières. Holmes semble contre toute attente avoir été ébranlé par le départ de Watson, il nous apparaît durant cette scène encore plus attachant, un être perdu pour qui on ne peut ressentir que de l’empathie. Si l’on peut dire sa raison voire sa déraison semble vaciller.

Holmes dit à Wilbur « Vous êtes mon seul ami », ce dernier tente de le rassurer « elle reviendra ». Holmes en vient à s’interroger sur son identité. Il parle du personnage de Justin Playfair : sa vraie identité, dont il nous dresse une courte biographie. Selon lui Justin a réussi sa vie, est un homme heureux. Il s’inquiète « où sont passés mes souvenirs ? »

Watson finit par les rejoindre, elle lui dit qu’ils veulent l’interner pour son argent. Leur solution selon elle faire craquer Bilver. Holmes semble indifférent à ce qu’elle dit, pour le pousser à réagir Watson tente par des rapprochements hasardeux rappelant la technique d’enquête de Justin/ Holmes avec ses soi-disant indices de le faire s’intéresser à l’enquête. Après avoir fait des associations de mots assez hasardeuses, ils se mettent tous trois au travail et finissent par trouver une piste.

Durant leur enquête farfelue, la voiture des méchants ne les lâche pas un instant instaurant la sensation d’une menace qui plane sur eux, mais tout cela s’en vraiment nous inquiéter en vue de la nature de ce film proposé en DVD par Les Films du paradoxe. Nous suivons avec passion l’enquête menée par ses deux enquêteurs doux dingues qui forment un duo des plus amusants et des plus attendrissants de détectives. Sherlock Holmes et Watson nous apparaissent en total contre-pied par rapport à leurs modèles.

Les personnages sont des plus attachants, durant ce magnifique film proposé en Dvd par Les Film du Paradoxe vous serez amené à rencontrer plusieurs personnes tout aussi excentriques absurde que le héros, mais surtout tout aussi attendrissant que lui. Il finit par rassembler autour de lui une bande de fidèle comparse tous aussi farfelu les uns que les autres, mais surtout attachant.

Nos deux apprentis détectives trouvent suite à des indices farfelus un immeuble à l’allure menaçante. La musique se fait plus inquiétante, instaurant une idée de suspens. Cette notion est renforcée par la voiture de méchant qui passe devant sans que les héros la remarquent.

Comme souvent dans Le Rivage oublié, le réalisateur joue avec les attentes du public, qu’elle n’est pas notre surprise et la leur quand derrière une perte de cet immeuble limite insalubre on découvre un magnifique jardin tenu par un étonnant couple d’excentriques qui vivent coupés du monde depuis des années. Tous deux n’ont aucun mal à le reconnaître comme étant Holmes. Le docteur le suit toujours dans son enquête, car elle a définitivement succombé aux charmes de ce doux dingue elle lui propose, ils devraient se retrouver à 19h30 chez elle s’ils venaient à être séparés. Pour le docteur, il s’agit d’un rendez-vous.

En l’attendant elle se met sur son 31 et lui prépare un repas toujours sous couvert de la comédie.

Notre apprenti Holmes à certes un esprit de déduction assez affuté, mais en dehors de ça il est souvent à côté de la plaque. Il dit ainsi à Watson « J’adore votre appartement, il est désordonné comme vous » cette dernière lui fait remarquer que ce compliment est peu flatteur. Justin/Holmes nous apparaît comme un personnage complexe entre doux dingue et doux rêveur. Il semble parfois assez censé, comme quand il propose à Watson un rendez-vous pour le lendemain soir dans un endroit à la mode avant d’ajouter « si on va dans un endroit à la mode je vous ferais honte ».

Anthony Harvey avec Le Rivage Oublié nous entraîne dans une aventure fantasque, décalée digne des Monty Python maîtres incontestés de l’absurde. On suit avec passion l’évolution de Holmes et Watson dans leurs aventures rocambolesques dans un univers qui lui aussi semble parfois à l’image de Justin à savoir : fantasque-

Entre comédie, romance voire intrigue pseudo policière ce film inédit datant de 1971 vous fera mourir de rire. On peut souligner entre autres le jeu des acteurs qui incarnent les deux personnages principaux et l’alchimie fait merveille. Ils sont à la fois attachants et complexes. Tous deux vous invitent à céder à leur douce folie et à voir au-delà des choses voire à réinventer l’univers pour en faire un lieu extraordinaire, onirique ou tout est envisageable. L’évolution de la relation entre ses deux personnages est des plus captivantes. Elle reste toujours sous le coup de l’humour et de l’absurde après tout en brin de folie n’a jamais fait de mal à personne.

Pénétrez au cœur d’une enquête des plus rocambolesque entre doux rêve et douces folie grâce au Rivage oublié

Le Rivage Oublié d’Anthony Harvey avec George C. Scott, Joanne Woodward, Rue McClanahan, Jack Gilford… DVD proposé par Les Films du paradoxe

Prix : 19,90 €

Pour plus d’info/ vente en ligne : https://cinema-en.filmsduparadoxe.com/

Rédactrice freelance, Pigiste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Protected by WP Anti Spam