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Suivez les traces sanglantes d’un tueur en série dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Henry est un serial killer qui sème sur son passage de nombreux cadavres. Il partage un appartement à Chicago avec son ami Othis qu’Henry a rencontré en prison. La jeune sœur d’Othis, Becky vient chercher refuge chez son frère pour fuir son mari violent.

La jeune femme tombe tout de suite sous le charme d’Henry. Elle ignore ses sombres et sanglantes virés auxquelles Othis va prendre part.

Déstabilisant. Violent, mais malgré tout envoûtant. Voici les termes qui caractérisent le mieux Henry portrait d’un serial killer. Il s’agit du premier film de John McNaughton a qui l’on doit entre autres Sex crimes. Carlotta Films nous donne l’opportunité de découvrir ce film choc en nouvelle restauration 4K. Cela au choix en DVD ou en Blu-ray. Il est intéressant de noter qu’Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton a été à sa sortie classé comme film d’horreur.

Cette œuvre proposée en DVD par Carlotta Films s’ouvre par un plan sur le visage d’une femme. Elle a les yeux ouverts son maquillage a coulé. La caméra s’éloigne petit à petit. Son immobilité nous laisse supposer que la jeune femme est morte. Cela est confirmé quand on la voit en entier. Le son des oiseaux donnant une idée de quiétude qu’on trouvait en ouverture est remplacé par une musique inquiétante.

Nous apercevons du sang sur elle. Le corps dénudé de la jeune de femme a été abandonné dans un bois. Les meurtres que nous apercevons tout au long d’Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton apparaissent comme des tableaux, des mises en scène macabres dont Henry est l’auteur.

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films nous sommes amenés ensuite à faire connaissance avec Henry. John McNaughton joue sur les attentes du public et distille les informations voire la violence par touches. Cela avant d’assister à une recrudescence de cette dernière menant comme on peut s’en douter à un point de non-retour.

Ainsi le plan suivant d’Henry portrait d’un serial killer se passe dans un restaurant. Nous apercevons un homme de dos. Puis en partie comme morcelé. Après avoir complimenté la serveuse « vous avez un joli sourire ». Puis, il sort et se dirige vers sa voiture. On devine qu’il s’agit du meurtrier.

Toute l’habilité du réalisateur dans de ce film proposé en DVD par Carlotta Films est de créer un décalage entre l’image et le son. Nous retrouvons cet effet quand nous sommes confrontés aux meurtres. Ainsi plusieurs tableaux, scènes se succèdent. Dans l’une d’elle on voit une femme étendue sur un comptoir.

On entend en off la bande son du meurtre (coup de feu, cri…). Puis nous apercevons un deuxième corps allongé sur le sol. Cet effet est déstabilisant, mais surtout des plus ingénieux. Nous le retrouverons plusieurs fois tout au long d’Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton.

Ce film proposé en DVD par Carlotta Films nous invite à partager le quotidien sordide d’un tueur compulsif. Cela tout en adoptant une technique quasi documentaire. Ainsi, on le suit durant la traque. Nous sommes confrontés aux cadavres qu’il sème et à tous les aspects de sa vie sur une semaine.

Dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton, le ton change du tout au tout au moins un court instant. Après le choc des images précédentes, on peut entendre une musique joyeuse. Nous apercevons la même voiture qu’au début du film. S’en suit une alternance de plans sur l’intérieur et l’extérieur du véhicule. On a parfois l’impression qu’il s’agit d’une caméra subjective.

 L’homme observe ce qui l’entoure et semble limite en chasse. Au début de ce film proposé en DVD par Carlotta Films, on voit une alternance récurrente entre les différentes mises en scène des victimes et les plans sur la voiture. Cela ne laisse planer aucun doute sur l’identité du conducteur. Les crimes nous donnent l’impression de monter en puissance, en intensité.

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Nous pouvons voir ensuite dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton, l’homme qui arrête sa voiture devant un centre commercial. Il nous apparaît de profil. L’homme observe attentivement des femmes qui sortent du bâtiment. Il traque sa prochaine proie.

La musique se fait dissonante, inquiétante. Elle instaure comme souvent dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films une notion de menace. L’homme suit le véhicule de la femme. La filature nous est restituée dans une alternance de plans. On peut noter l’emploi d’un transtrav instaurant une idée de malaise.

La musique se fait de plus en plus rapide, forte donnant l’idée que le tueur est prêt à frapper. Mais l’homme s’arrête déçu quand il voit le mari de la femme. Il se rabat sur une autostoppeuse. Quand il l’invite à monter en voiture, le temps est couvert, menaçant. Ce qui le connaissant ne laisse rien présager de bon.

Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton nous invite ensuite à faire connaissance avec les deux autres protagonistes principaux du film. Une jeune femme Becky et son frère Othis. La caméra s’attarde sur son visage en larme.

Nous apprenons qu’elle fuit un mari violent. Elle a laissé sa fille chez sa mère afin de trouver un travail. Becky nous apparaît fragile, brisée, naïve un brin fleur bleu. Elle est des plus touchante. Becky est le total opposé de son frère Othis. Il est venu la récupérer à l’aéroport.

Nous les retrouvons attablés à une table. Othis contrairement à sa sœur nous apparaît tout au long de ce film proposé en DVD par Carlotta Films affreux, sale et méchant, vulgaire, limite vicieux. Tous deux se lancent des piques. Quand ils abordent la recherche d’emploi de Becky. Othis se moque d’elle ouvertement. Cela en faisant référence à son passé de stripteaseuse il abordera souvent le sujet. La rabaissant.

C’est à ce moment précis d’Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton que nous sommes amenés à rencontrer le tueur dont nous sommes amenés à partager le quotidien. Un homme fait son entrée dans l’appartement d’Othis. Il s’agit d’Henry son colloque. Il lui a apporté une guitare, dont on ne peut que s’interroger sur la provenance. Henry lance un regard appuyé à la jeune femme. On peut noter un échange de regard. Othis lui explique que sa sœur va rester quelques jours avec eux. Henry semble intimidé, est peu bavard. Galant, il laisse sa chambre à Becky.

Parallèlement à la vie quotidienne de ces trois compères, les meurtres se poursuivent. Nous retrouvons ainsi Henry en train de pulvériser dans un appartement un produit pour les nuisible. Son employeur lui laisse le pulvérisateur une fois la mission finit. Bien mal lui en prend comme nous pourrons l’observer dans la séquence suivante.

De nouveau la musique inquiétante fait son apparition dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films. Sorte de leitmotiv ou tout au moins elle annonce un meurtre. Au premier plan on peut observer un père et son fils qui jouent. Henry apparaît à l’arrière-plan le pulvérisateur à la main. Il sonne à une porte une femme lui ouvre. Puis le laisse entrer.

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Fondu enchaînée. On aperçoit à travers du métacinéma les images d’un dessin-animé sur un écran de TV. Nous discernons quelqu’un sur le canapé. La caméra se centre sur le corps d’une femme. Cette dernière a été étranglée et mutilée.Comme précédemment dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton le crime nous est restitué en off à travers la bande son. Puis la caméra se rapproche du visage supplicié.

Dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films, Becky est plus que charmée par Henry. Dans une scène se déroulant dans la cuisine tandis qu’Othis joue de la guitare et que Becky vaque à ses occupations. Becky demande à son frère comment il a connu Henry. Othis lui apprend qu’il l’a connu en prison et ajoute qu’Henry a tué sa mère ainsi que l’amant de celle-ci.

Henry fait son entrée tous trois se retrouvent à table avant qu’Othis les quitte. La jeune femme et Henry jouent aux cartes et se confient. Becky se livre totalement corps et âmes. Elle raconte les mauvais traitements qu’elle a subie. Becky lui avoue qu’elle déteste son père non content de la maltraiter, il abusait aussi d’elle. Sa mère ne la croyait pas. Pour fuir cette situation, elle s’est mariée. Elle conclut cette confession des plus intime par « ça fait du bien de se confier à quelqu’un ». Sorte d’invitation envoyée à Henry pour qu’il en fasse de même.

Becky tout au long de ce film proposé en DVD par Carlotta Films idéalise Henry. Elle le voit comme l’homme idéal, un gentleman. En même temps en regard des références masculines qui l’entourent et de ses blessures passées rien d’étonnant.

Un court instant durant cet échange l’image de la femme qu’il suivait apparaît. Puis nous revenons à ce moment d’intimité et de confidences entre Henry et Becky. Le visage d’Henry est sombre, fermé quand il prend la parole. Il avoue le meurtre de sa mère : « ma mère était une pute… ». Gros plan sur son visage. Elle faisait venir ses clients chez eux. Pire que tout elle le maltraitait, l’obligeait à la regarder en pleine action, l’obligeait à mettre des robes et à se moquer de lui. Becky compatit et m’encourage totalement sous le charme « j’ai l’impression de te connaître depuis toujours ».

Dans ce passage d’Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton, il va changer plusieurs fois de versions des faits concernant le meurtre de sa mère. Cela est des plus déstabilisant et frôle la mythomanie, la folie. Durant une des versions qu’Henry conte on entend de nouveau la musique inquiétante dissonante et des bruits. Peut-être est-ce la véritable histoire, mais on ne peut être sure. Nous avons du mal à croire ce qu’il raconte, à le suivre.

Cependant on note du côté de Becky un net rapprochement. S’ensuit un plan de Becky tenant la main d’Henry pour le réconforter, l’encourager. En entendant la porte s’ouvrir leurs mains se séparent. Henry tout au long de ce film proposé en DVD par Carlotta Films semble peu porter sur l’intimité, limite dégoûté ressentir de la répulsion pour les contacts humains. Dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton Othis nous apparaît à dessein comme un bouffon, il est vulgaire, des plus ambigüe, borderline. Becky finit par trouver un travail.

Tous trois sont attablés quand elle annonce cette grande nouvelle. Othis fidèle à lui-même la rabaisse en faisant référence à son passé de stripteaseuse. Othis se fait insistant ce qui créé un malaise. Elle finit par confirmer cet état des faits « oui j’ai dansé dans un club, j’avais une tenue qui ne cachait pas grand-chose ». Othis toujours aussi lourd lui demande de faire une démonstration.

Henry change de sujet en abordant un sujet plus trivial « jolies boucles d’oreille ». Ce à quoi Becky répond « enfin un homme bien élevé ». Car oui paradoxalement à ses penchants naturels sanglants Henry incarne tout au moins pour Becky son prince charmant, son héros, son preux chevalier.

Lors de ses déambulations, elle a acheté un t-shirt. Elle l’essaye tandis que les deux hommes lui tournent le dos. Becky pause son haut sur le bras d’Henry. Tout au long de ce film proposé en DVD par Carlotta Films elle va se montrer de plus en plus entreprenante envers Henry. Pour sa part il est insensible à ses charmes voire plutôt mal alaise face à de telles démonstrations.

Othis demande à sa sœur d’aller lui chercher une bière. Quand Becky passe près de lui Othis lui saisit le bras et tente de l’embrasser sur la bouche. Henry lui saisit violemment les cheveux. La musique inquiétante fait son retour instaurant une idée de menace. La tension est des plus palpable. Henry dit à Othis « tu oubli que c’est ta sœur ? », « Excuse toi jure que tu ne le feras plus ». Il s’exécute. Après cet accident Becky leur demande de sortir le temps qu’elle fasse la vaisselle.

C’est à ce moment précis de ce film proposé en DVD par Carlotta Films que tout bascule. Au cours de la nuit et de cette virée Othis va être confronté aux sanglant passe-temps d’Henry. A savoir dans ce cas de figure un double meurtre particulièrement violent.

Au début Othis semble choqué, estomaqué tandis qu’Henry est impassible et tente de le rassurer. Ils ne seront pas pris. De retour à l’appartement Henry va lui expliquer sa façon de voir le monde. Tous deux sont sur le lit d’Othis. Ce dernier est encore choqué. Il confie à Henry qu’il a déjà tué quelqu’un mais uniquement, car il n’avait pas le choix.  Son ami lui explique que « c’est toujours la même chose c’est soi toi, soi eux », « c’est toujours comme ça », « ouvre les yeux et regarde le monde (…) c’est la loi du plus fort ». Othis acquiesce.

Dans un premier temps, spectateur des crimes d’Henry. Othis va finir par prendre part au meurtre et à y prendre goût. Un peu trop même. Il commettra des choses plus horribles qu’Henry. Étonnamment dans Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton c’est Othis qui nous apparaît plus antipathique qu’Henry. On ne ressent aucune compassion pour lui.

Dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films, on assiste à une escalade de la violence se finissant souvent dans un bain de sang. Surtout quand Othis rejoint Henry dans sa quête sanglante. Chez un receleur ils trouvent une caméra. Cette découverte va amener un nouveau tournant dans leurs crimes. La rencontre va mal se passer.

Tout au long de ce film proposé en DVD par Carlotta Films on peut noter l’habilité de John McNaughton dans sa façon de filmer. Au-delà d’un jeu sur le décalage entre le son et l’image lorsque nous sommes en présence des victimes d’Henry. On peut aussi noter une sorte de figure de métacinéma, nous voyons souvent dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton les images des meurtres ou autres filmer via la caméra des deux hommes retransmissent sur la télé.

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Dans un premier temps et si on exclut le meurtre atroce du receleur. Les premières images qu’ils filment sont bonnes enfants. Nous voyons Becky et Othis s’amuser comme des enfants devant la caméra tandis qu’Henry filme. Puis on revient en images en temps réels le temps qu’Othis prenne la relève. Henry et Becky dansent devant la caméra. Ils adressent un coucou à la fille de Becky. La jeune femme prend l’initiative de l’embrasser. Ce dernier est plus que mal alaise, nerveux limite révulsé. Othis les encourage devient de plus en plus pressant. Henry finit par s’emporter

Nous allons bientôt atteindre dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films le point de non-retour. Durant un deal sur un parking Othis met la main sur la cuisse de son jeune client. Ce dernier lui case le nez. Rentrez chez lui Othis fou de rage veut le tuer. Henry tente de le calmer pour éviter qu’’il fasse une erreur. Concernant non pas le meurtre, mais surtout pour éviter d’être relié au crime. Henry finit par l’inviter à se balader, mais les connaissant on se doute que cela n’est en rien innocent et plutôt lourd de menaces.

Henry va mener Othis sur sa voie sanglante et l’initier. Ce film porte bien son nom Henry portrait d’un serial killer, car comme on s’en doute il se centre sur lui et sur sa façon psychotique de penser. Il va enseigner à Othis des règles de bases pour suivre sa voie. Ainsi Henry lui dit de faire attention au modus operandi « il faut changer tout le temps de méthode », « changer sans cesse d’endroit pour éviter de se faire repérer ». Au côté calculateur, froid d’Henry s’oppose le côté bouffon, désorganisé d’Othis. Ce dernier va vite perdre le contrôle.

Henry portrait d’un serial killer de John Mcnaughton. Carlotta Films
Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Carlotta Films

Nous assistons à l’un de leur crime par le truchement d’images retransmissent à la télévision. On découvrira qu’il s’agit d’une caméra subjective Othis et Henry visionnent leur œuvre. Nous observons un côté bouffon, grand-guignolesque de ce crime qui est à l’opposé du style d’Henry.

Othis malmène une femme, lui fait des attouchements alors que son mari est allongé et ligoté au sol. Il porte une cagoule (taie d’oreiller) tachée de sang. La scène est des plus violentes. Henry fait son entrée face caméra uniquement pour se débarrasser d’un témoin gênant. Contrairement aux meurtres d’Henry celui-ci est désorganisé. Tout bascule dans la frénésie.

Othis est obsédé par les images choquantes de cette vidéo qu’il passe en boucle parfois au ralenti. Henry quant à lui s’en désintéresse. Dans ce film proposé en DVD par Carlotta Films, une tension voire un écart commence à se ressentir entre ces deux hommes si différents réunis par le goût du sang.

Tout bascule dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton dans la folie meurtrière. On assiste à une escalade de la violence. Nous ne pouvons que nous douter que ça va mal finir au moins pour un des trois personnages principaux de ce film.

A noter tout particulièrement, la performance de Michale Rooker inoubliable Merle de The Walking Dead ou Yondu des Gardiens de la galaxie. Il incarne à la perfection à un degré limite troublant Henry. Le meurtrier au cœur de ce « portrait d’un serial killer ». Ce dernier est froid, distant calculateur voire peu adapté aux codes de la société dans laquelle il vit.

Le personnage d’Henry m’a fait penser à un passage du livre L’Arlequin de Sabine Destombes proposé par Hugo Poche. On nous y donne la définition d’un « tueur récréatif (tueur en série) il s’agit d’hommes équilibrés au premier abord, mais ils leur manquent une chose : les émotions ». Ce qui semble coller à merveille à Henry. John McNaughton avec son film choc Henry portrait d’un serial killer cherche à nous faire nous interroger sur « la banalité du crime et la représentation de la violence à l’écran ».

Je vous invite à regarder les bonus particulièrement captivants de ce film proposé en DVD par Carlotta Films. Cela afin d’en apprendre plus sur ce film choc qui a fait grand bruit à sa sortie. Vous découvrirez ainsi comme moi que les prénoms employés n’ont pas été choisis au hasard. Ils m’ont tout de suite fait penser à Henry Lee Lucas et Ottis Toole. Cette référence est assumée dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton.

 Ainsi Henry est en partie basé sur Henry Lee Lucas qui avait comme complice Ottis Toole. Les crimes que l’on voit dans ce film ne sont pas tous inspirés des meurtres du vrai tueur en série. Cependant dans les bonus de ce DVD par Carlotta Films, vous découvrirez que les quatre premières scènes de meurtres vu au début de cette œuvre sont basées sur celle d’Henry Lee Lucas. Tout particulièrement la première.

Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton nous montre sans filtre la vie d’un sociopathe. Vous apprendrez dans les bonus de ce DVD proposé par Carlotta Films que la façon de filmer est dans un style documentaire. Pour le réalisateur « le plus important est de montrer ce que les gens font et non pas leurs motivations ».

Selon lui l’idée « c’est de s’imaginer comme ce tueur qui n’a pas de conscience pour le guider ou lui dicter les actes ». Ils sont partis comme principe que dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton l’on doit trouver quelque chose pour l’humaniser. « Malgré l’atrocité de ses actes on ne le méprise pas. L’important était de ne pas le juger ».

Vous découvrirez de même dans les bonus de ce DVD par Carlotta Films que John McNaughton désirai faire un film le plus réaliste possible. Dérangeant, ultra violent mais surtout captivant Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton est une « réflexion sur la violence en tant que spectacle ». Ils cherchaient à restituer le réalisme de la violence dans ce film. Une chose est sûre ils ont plus que réussit.

On suit avec passion l’évolution des personnages centraux. Nous sommes de même impatient de savoir comment va se terminer cette virée dans l’univers d’Henry. On a conscience que cela finira mal sans pour autant avoir une idée précise du dénouement.

Dans les bonus de ce DVD par proposé par Carlotta Films vous aurez l’opportunité de découvrir des interviews entre autres de John McNaughton et de Mickael Rooker. Ils se poursuivent par des scènes coupées commentées. Vous y serez témoins entre autres des difficultés de rester immobiles quand on joue le rôle d’un ou d’une morte.

Partagez le quotidien sanglant et dérangeant d’un tueur en série dans Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton

Henry portrait d’un serial killer de John McNaughton. Avec Michael Rooker…. Durée: 1h18

Disponible chez Carlotta Films en nouvelle édition DVD dans une nouvelle restauration 4K. Édition limitée Blu-ray steelbook.

Prix : 20€

Pour plus d’info /vente en ligne : https://carlottafilms.com/

Rédactrice freelance, Pigiste

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