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Commencez votre apprentissage avec le Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur

Le Manuel du Sorceleur d'Alain T Puysségur. Editions Bragelonne. Photo: Philippe Lim
Le Manuel du Sorceleur d’Alain T Puysségur. Editions Bragelonne. Photo: Philippe Lim

Ce Manuel du Sorceleur contient tout le savoir consigné contre toutes règles dans ces quelques pages arrachées, exposées à nos yeux. Il est rédigé par Ekaitz un Sorceleur qui le rédige à destination des futurs apprentis voire comme mémoire ou témoignage.

Captivant. Enrichissant. Voici les termes qui caractérisent le mieux cet ouvrage d’Alain T. Puysségur proposé par les Éditions Bragelonne. L’auteur y décrypte encore plus en détails l’univers du Sorceleur. On lui doit entre autres sur ce thème le Codex du Sorceleur.

Ce manuel des plus complet est idéal pour comprendre ces êtres craints, honnis ou admirés. Il nous est présenté comme réel. On a presque l’idée d’une époque révolue ou sur le déclin. « Le manuscrit à l’origine de cet ouvrage s’est vu confier aux mains de l’Académie par une prêtresse d’un temple (…). Les propos du Sorceleur (…) n’ont subi aucune modification. Seule la mise en page a été revue pour une meilleure lisibilité. Tous les croquis, études et reproductions recensées par Ekaitz ont été conservés. L’Académie d’Oxenfort ».

Alain T. Puysségur avec ce Manuel du Sorceleur nous offre un ouvrage des plus méticuleux, précis. Il s’intéresse entre autres aux : concepts, préceptes, potions, signes magiques, épreuves des herbes…. Ce livre proposé par les Éditions Bragelonne étudie en profondeur l’univers du Sorceleur. Cependant au-delà de cet univers des thèmes ressortent. Ceux-ci peuvent renvoyer à des sujets d’actualité dont la haine de la différence, le racisme…

Le Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur se compose des propos en style manuscrit de Ekaitz. Cet ouvrage comporte aussi tout le nécessaire au bon apprentissage de futurs Sorceleurs. Ainsi dans un premier temps dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne l’action nous est située.

Nous sommes amenés à faire connaissance avec Ekaitz son narrateur. Il a été gravement blessé suite à un combat avec un Basilique. Le Sorceleur précise « jamais je n’avais vu une espèce avec de telles mutations ».

Cependant comme nous aurons l’occasion de le découvrir dans le Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur le pire ennemie, le prédateur le plus ardent de ses êtres exceptionnels, ce sont les hommes voire les sorciers. Ils les craignent, les rejettent leur voue une haine ardente du fait de leurs différences. Les Sorceleurs sont victimes de préjugés tenaces. En plus d’être un manuel d’apprentissage cet ouvrage d’Alain T. Puysségur est aussi une mise en garde sur ce qui les attend.

Dans un premier temps dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne le narrateur se présente. « Je me nomme Ekaitz je suis un Sorceleur de l’école du loup. L’une des branches de la profession qui a le mieux survécu aux affres du temps ». Si celle-ci évoque un écho en nous rien de plus normal, car c’est la même école que celle de notre cher Geralt. Cependant celui-ci n’est pas présent dans ce Manuel du Sorceleur.

Ce dernier semble rédiger dans un souci de mémoire pour ne pas plonger dans l’oubli. Cela peut être aussi vu comme une mise en garde à l’égard des apprentis. « Ainsi il est à l’usage des jeunes Sorceleurs mais aussi pour démystifier la profession ». De plus « s’il devait un jour nous arriver malheur peut être ce texte subsistera-t’il comme un fragment de mémoire ».

Dans cet ouvrage proposé par les Éditions Bragelonne nous sommes conviés à découvrir cette profession honnie voire à commencer notre apprentissage. « Sur bien des sujets les connaissances des Sorceleurs sont à la pointe et dépassent le savoir éculé des universitaires car elles ont été éprouvées par l’expérience et le sang ». A noter les magnifiques dessins de Mathilde Marlot qui illustrent à merveille ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur. Chaque point abordé est ainsi magnifiquement mis en images.

Eskarlz conclut ainsi cet avant-propos de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne. « A toi jeune Sorceleur qui lit ces lignes n’oublie jamais ceci c’est le savoir qui te maintiendra en vie bien avant la lame car c’est lui qui te soufflera où la planter. Aux autres ayez à cœur la tolérance car sans Sorceleur vous vous retrancherez encore derrière vos remparts à la nuit craignant pour votre vie ».

Tout au long de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur le narrateur soumis aux affres de la douleur intervient. Ces passages sont en italique. Ceux-ci alternent dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne avec l’apprentissage et la découverte de l’univers des Sorceleurs.

Une chose est sûre ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur est des plus complet et des plus illustrés. On plonge en immersion totale dans l’univers de ces êtres méconnus, honnis. Tout au long de notre lecture chaque partie est introduite par le narrateur.

Ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur revient sur des idées reçues. Ces êtres nous apparaissent autrement que comme des brutes épaisses dure au mal. Les Sorceleur se révèlent plus profonds. Ainsi ce livre proposé par les Éditions Bragelonne s’intéresse au Continent. Dans son illustration d’ouverture on aperçoit de part et d’autre d’une épée un majestueux loup blanc toutes crocs dehors et de l’autre un imposant loup noir balafré avec des crocs manquantes.

Nous apprenons ainsi que l’art du Sorceleur ne repose pas uniquement sur les armes. Bien au contraire « comprendre le monde, les grandes lignes de son histoire sa géographie et les peuples qui l’habitent est une étape essentielle de la formation d’un Sorceleur. Cet enseignement est l’un des premiers à lui être dispensé en parallèle de l’introduction de la lecture et de l’écriture (…) ».

De même « tout jeune Sorceleur passant de la théorie à la pratique étoffe son savoir du monde par l’expérience. C’est inévitable. C’est le seul moyen pour lui d’aiguiser son discernement et d’envisager plus clairement son rôle et sa place dans l’univers ».

Ce beau livre proposé par les Éditions Bragelonne décortique de façon détaillée et minutieuse l’univers du Sorceleur. Cela grâce à l’alliance du talent aux textes d’Alain T. Puysségur et à la mise en images par Mathilde Marlot.

Ce Manuel du Sorceleur est des plus riche et donne les clefs à tout bon Sorceleurs en herbe pour faciliter son apprentissage. Sont ainsi abordés : « la conjonction des Sphères », « les peuples du Continent » … Cependant certains thèmes abordés par d’Alain T. Puysségur sont encore d’actualité et abordés avec habilité. Ainsi « les Sorceleurs aguerris ne manquent jamais de le rappeler aux jeunes loups : les querelles racistes sont intemporelles. Elles existaient avant l’arrivée des hommes et elles perdureront bien après eux ».

Ils sont bien placés pour le savoir leurs différences faisant que les Sorceleurs sont tour à tour craints voire rejetés. C’est pourquoi ils privilégient la solitude. Cependant cet état des choses ne peut entrer en ligne de compte dans leur rang. Car « il faut d’abord connaître les peuples, les côtoyer pour en savoir autant que possible à leur sujet et établir la distance ». Car nous découvrirons dans ce beau livre proposé par les Éditions Bragelonne que les Sorceleurs sont des observateurs. Normalement, ils évitent de prendre position.  

La section de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur consacrée aux « peuples du continent » est des plus complète. Elle s’intéresse à tous les habitants de cet univers unique. Ainsi on y retrouve « les hommes ».

Ceux-ci après la conjonction des sphères se sont trouvés « capable de maîtriser le chaos, la magie. Cette aptitude loin d’être accessible à tous s’est révélée chez certains individus au point de former des Sources. A savoir d’important réceptacle du chaos ». Sans clairement se référer à notre cher Geralt et aux siens nous retrouvons des liens. Ainsi concernant les sources voire les importants réceptacles du chaos nous pensons immédiatement à Ciri.

Tout au long de ce beau livre proposé par les Éditions Bragelonne notre regard est captivé par les illustrations de Mathilde Marlot. Leur tracé est des plus précis, minutieux proche limite parfois de photo. Sont aussi abordés les elfes, nos chers hobbits et autres créatures plus étonnantes dont les Bokdaks ou hommes marmottes. La majorité tout comme les Sorceleurs sont rejetés du fait de leurs différences.

Tout au long de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur le narrateur se confie ou s’adresse directement aux futurs Sorceleur. Ainsi concernant la géographie des continents et leur évolution. Il « prit le Sorceleur à mener à lire ce texte à le mettre à jour ». Ce livre est donc en perpétuel évolution. Il doit être mis à jour pour être toujours aussi utile aux futures générations.

On ne peut qu’être charmé tout au long de notre lecture de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne par la minutie tant des textes que des illustrations. Ainsi chaque royaume abordé est associé à son blason. De même on retourne de nombreux extraits de textes et ouvrages fictifs.

Nous sommes ensuite conviés dans ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur à faire plus ample connaissance avec la voie du Sorceleur car telle est la voie. Ainsi une partie lui est consacrée. Notre cher narrateur nous livre les grandes lignes de son histoire l’ayant mené à l’école des loups.

On apprend ainsi que cette école « avait depuis longtemps l’habitude de ces abandons qu’elle accueillait comme des bienfaits. Les nouvelles générations de Sorceleur ne sont possibles que grâce à eux ». Ekaitz est un enfant trouvé par les Sorceleurs.

Ce métier, cette voie sont analysés en détails dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne afin de faciliter l’apprentissage voire lutter contre les préjugés. Cependant en arrière-fond la menace gronde basée sur le rejet de la différence, la haine. Grâce à ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur on apprend que la voie des Sorceleurs est marquée par la mort.

Dans ce passage de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne sont définis tour à tour ce qu’est un Sorceleur mais aussi son apprentissage. Celui-ci se révèle être une chose complexe. Ainsi le premier enseignement est celui de la mort.

Celle-ci devient une évidence qu’il apprend à ne pas craindre. « (…) l’éventualité de son trépas n’étant plus qu’une donnée qu’il prend en compte. Il gagne en lucidité et en efficacité. Cela l’empêche d’être paralysé par la peur et d’agir sous son influence ».

Cela m’a tout de suite fait penser à une citation de Dune plus exactement de Paul Astreides. « Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur (…) ».

Cela rejoint assez bien la suite de ce passage de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne « vaincre la peur éviter qu’elle sème les graines de futurs blocages ». De plus « l’exposition et la répétition servent à la mater ».

S’ensuit dans ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur une section consacrée à l’apprentissage du combat et ses armes de façon toujours des plus détaillés. Il s’agit d’un entraînement rigoureux « l’entraînement physique du jeune Sorceleur est essentiel (…). Celui-ci est rude et douloureux », car il faut bien connaître son ennemi pour le vaincre.

Durant ce passage de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne de même qu’au cours de notre lecture Ekaitz intervient ponctuellement. Il parle de son expérience et nous livre des anecdotes voire nous introduit d’autres parties.

De même tout au long de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur il ne cesse de revenir sur l’importance de la transmission (écrite, oral,). Ainsi « je recommande aux jeunes Sorceleurs de suivre mon exemple et de tenir leurs propres carnets de notes au sujet des monstres qu’ils rencontreront. Certains détails à leur sujet, le constat d’une nouvelle mutation par exemple sauront sûrement précieux à leurs frères dans l’accomplissement de leur tâche ». Il tempère un instant ses propos « Il y aura aussi dans ces pages des récits qui régaleront le foyer lors de longues soirées d’hiver ».

De plus grâce à cet ouvrage des plus riche proposé par les Éditions Bragelonne nous découvrons que l’apprentissage du Sorceleur est des plus complexe. Il ne repose pas uniquement sur la force brute. Ces êtres d’exception doivent aussi apprendre à méditer. Ce qui se révélera très utile en cas de blessure.

Ils doivent aussi connaître l’herboristerie et l’alchimie « compétence tenant une place importante dans la panoplie des talents du Sorceleur ». Celle-ci peut se révéler utilise pour se soigner voire faire des potions.

Comme toujours dans le Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur on note l’importance de la transmission et des connaissances qui ne vont qu’en augmentant. Ainsi le narrateur intervient « tout au long de son existence et de ses voyages un Sorceleur complète ses connaissances par des découvertes parfois inédites (…) qu’il rapporte alors avec lui à la forteresse ».

Comme nous le savons tous tout bon Sorceleur doit apprendre la magie. Il « canalise ce pouvoir à partir des signes ». Il s’agit « de l’entraînement le plus difficile pour les jeunes Sorceleur ». Cela est dû en partie au fait que les signes « requiert un travail long et fastidieux reposent sur la concentration, la mémoire musculaire et la répétition ».

Cet ouvrage des plus minutieux proposé par les Éditions Bragelonne nous en enseigne quelques-uns. Plus particulièrement les principaux enseignés à l’école du loup. Ceux-ci sont accompagnés pour plus de compréhension d’illustrations.

Ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur est l’ouvrage ultime pour tout apprentis Sorceleur. On y détail son équipement. De même Kaer Morhen la forteresse demeure de l’école du loup indissociable de Geralt de Riv nous est présentée.

Il en va de même pour la voie du Sorceleur. Celle-ci repose entre autres sur sa neutralité. Sur ce point on peut citer une citation de Vessemir jeune maître d’armes à une nouvelle recrue « peu importe que le monde brûle et que les rois s’égorgent et s’empoisonnent. Cela ne doit pas nous atteindre, ne doit pas nous émouvoir. Notre tâche et notre rôle à nous ne se trouve pas dans ces grandes intrigues. Ils vont, ils viennent (…). Tout ce qui importe c’est de tuer des monstres pour qu’ils évitent de tuer des gens. Le reste ce ne sont que des contes ».

Ce livre proposé par les Éditions Bragelonne nous rappelle leur code de conduite « ne pas ternir la réputation des Sorceleurs / Évitez de tuer des êtres intelligents / ne pas s’impliquer dans la marche du monde / Ne pas tuer ses frères… ».

Ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur nous apprend que la profession est menacée. Ils sont des espèces en voie de disparition. Ces hommes sont traqués pour leur différence et ce qu’ils représentent. La menace est là et se rapproche.

Celle-ci trouve en partie son incarnation dans l’ouvrage Monstrum, accusation à l’encontre des Sorceleurs exhorte à la haine et à leur mise à mort. Ainsi « tuer les Sorceleurs revient à tuer la racine du mal qui ronge les royaumes ».

La haine des humains ne cesse de croître à leur encontre. Elle est sur le point d’atteindre son paroxysme. Des groupes ont commencé à s’en prendre aux Sorceleurs. Il est possible que les magiciens soient à l’origine de ce texte. Comme le dit si bien l’expression « l’homme est un loup pour l’homme ». Le deuxième danger qui menace cette profession il y a de moins en moins de monstres. Cela est dû en partie à leur efficacité.

Dans cet ouvrage proposé par les Éditions Bragelonne le narrateur intervient se livre sans filtre. Ainsi il s’interroge sur leur avenir incertain. De même, il ressent de l’angoisse et est hanté par de sombres visions. Le danger, la mort sont sur leurs pas. La fin des Sorceleurs est-elle proche ? Ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur vise en partie à éviter leur disparition.

Cet ouvrage des plus complets proposé par les Éditions Bragelonne nous livre ensuite une sélection de potions. Celles-ci sont accompagnées de croquis détaillés des flacons et d’un des ingrédients clé. Ainsi y sont décryptés : la composition, les effets, la toxicité ainsi que les ingrédients.

De plus une section de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur se consacre à l’épreuve des herbes. Celle qui a le plus attiré mon attention se concentre sur « les monstres et créatures du Continent ». Ceux-ci sont plus ou moins hostiles.

On peut citer parmi ceux-ci l’Aguara, vixen, renarde. Elle semble renvoyer à la légende du renard à neuf queues. Cette créature est capable de revêtir forme humaine. Elle compte parmi les créatures « les plus dangereuses du Continent en raison de leur intelligence développée et de leur capacité à générer et à contrôler des illusions d’une puissance inégalée ». Cependant elles ne sont pas hostiles. Les Aguaras se servent de leur pouvoir pour assurer leur sécurité et celle de leurs petits.

Toutes ses descriptions sont complétées par la façon de les traquer voire de les combattre si besoin. Contre les Aguaras les Sorceleurs sont impuissants. Concernant les Aguaras on y apprend entre autres qu’il ne semble pas exister de mâle pour cette espèce. Les vixens kidnapperaient de jeunes enfants elfes qu’elles élèvent comme leur fille. Celles-ci se transformeraient après un certain temps en renardes. L’illustration restitue à merveille ce point. On y voit une jeune elfe hurlant associée à une renarde toutes crocs dehors.

Nous retrouvons dans cette section de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur tout le bestiaire de cet univers. Pour compléter votre lecture je vous conseille le Codex du Sorceleur du même auteur toujours aux Éditions Bragelonne.

On peut citer parmi ces créatures les Basiliques, les Doppler « de plus en plus rare sur le continent presque tous ont été exterminés », les manticores, les sirènes. Ces dernières ne sont pas clairement hostiles à l’homme. De plus elles peuvent faire appel au terrible Kraken.

On peut noter une autre référence à la pop culture. Ainsi « grâce à la magie des sorcières de son peuple une sirène peut abandonner ses nageoires pour une paire de jambes et ainsi intégrer le monde humain ». Cela n’est pas sans nous rappeler une célèbre petite sirène.

Ce bestiaire des plus complet au cœur du Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur s’intéresse aux vampires. Il en existe plusieurs genres. De même cet ouvrage des plus complet des Éditions Bragelonne revient sur certaines idées reçues « de trop nombreuses sottises court au sujet des vampires et des méthodes pour les faire fuir ou pour les tuer. Les croix, l’eau bénite et l’ail ne fonctionnent pas. Il n’existe rien de mieux qu’une épée en argent et le feu ».

Cependant au cours de notre lecture de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur on découvre que toutes ses créatures ne sont pas hostiles, mais sont comme les Sorceleurs en danger. Ils sont soumis à la haine.

Ce beau livre proposé par les Éditions Bragelonne se conclut en beauté sans compter bien sûr la partie liée au narrateur par une section consacrée à « l’ancien langage ou vieux parler » dont on trouve un glossaire. Celui-ci est « toujours utilisé et est à l’origine de différents dialectes dont celui de Niffgaard ». Pour un Sorceleur sa maîtrise est importante. Voici quelques exemples de mots : Caed : forêt / Caer : forteresse / Vatt’ghern: Sorceleur.

Cependant tout au long de ce Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur la menace, la mort planent autour du narrateur et de ses frères d’armes. Eux aussi sont en train de devenir une voie de disparition.

Plongez en immersion totale dans la voie des Sorceleurs grâce au Manuel d’Alain T. Puysségur

Manuel du Sorceleur d’Alain T. Puysségur. Illustrations : Mathilde Marlot . Prix : 30€

Pour plus d’info : https://www.bragelonne.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

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