Culture

Prenez un malin plaisir à découvrir 250 lieux maudits dans La France du Diable de Marc Lemonier

La France du Diable de Marc Lemonier. Editions de l'Opportun. Photo: Philippe Lim
La France du Diable de Marc Lemonier. Editions de l’Opportun. Photo: Philippe Lim

Les Éditions de l’Opportun nous invitent à entamer un tour de France diabolique. Comme le dit si bien notre guide Marc Lemonier « le Diable se cache partout en France. Aucune région n’est épargnée et le Malin à l’art d’apparaître là où on l’attend le moins ». L’auteur de La France du Diable, nous explique que le Malin « participe à la légende de nombreux ponts hantés, de multiples châteaux et inquiète les visiteurs de quelques grottes et lacs ».

Dans ce guide qui sort des sentiers battus proposé par les Éditions de l’Opportun, on découvre que le Diable prend un malin plaisir à se jouer de nous. Tantôt manipulateur, par pure méchanceté voire malice, il peut être aussi à l’origine de plaisanteries lubriques voire burlesques. Une chose est sûre, le Diable est partout présent « à titre d’exemple de son emprise, il y aurait en France plus de 150 ponts du Diable ».

Au cours de ces promenades diaboliques au cœur de 250 lieux maudits La France du Diable Marc Lemonier nous fait découvrir des endroits. Ceux-ci sont avant tout atypiques et sont souvent chargés d’histoire. Tous sont entourés de mystères, de mythes, de légendes. Cependant comme nous aurons l’occasion de le voir dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun il n’y a pas plus démoniaque que les Hommes.

La France du Diable est écrit dans un style facile à lire. Malgré les sujets graves souvent abordés Marc Lemonier manie avec dextérité l’humour et le second degré. Cela à travers ce qu’on pourrait appeler des contrepoints comiques.

Dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun l’auteur jette un regard critique sur l’Histoire. Mais aussi sur les superstitions qui marquent ces lieux d’exception. L’humour est présent dès le début de La France du Diable. Nous le découvrons au détour d’un de ces 250 lieux maudits.

Ainsi on retrouve une mise en garde des plus amusante qui clôture l’introduction. « Faites bien attention à force de fréquenter des lieux où Il avait ses habitudes vous courrez le risque de le rencontrer. Nous vous invitons pourtant à ce voyage pour ensemble « aller au Diable »(…) ».

De même dans les nota bene « comme on n’est jamais trop prudent nous avons décidés d’octroyer au Diable et à tous les mots qui le désignent des majuscules respectueuses que la typographie lui refuse d’ordinaire ».

Marc Lemonier nous livre un guide des plus complets et documentés. Il est ponctué de nombreux extraits de textes et d’ouvrages variés. On découvre de même dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun que le Diable a donné son nom à de nombreux lieux, routes, ponts…

Suivons maintenant le guide dans ce tour de France inhabituel de 250 Lieux Maudits. Ce voyage des plus extraordinaire, étonnant et surtout captivant n’aura de cesse de nous surprendre ou de nous pousser à la réflexion.

Marc Lemonier prend un malin plaisir à revenir sur des superstitions, légendes urbaines et à lever le voile sur des sujets historiques. Certains points abordés ne sont pas sans rappeler le film les Sorcières de Salem de Nicholas Hytner.

Dans ce film une femme est accusée de sorcellerie par une rivale éconduite. Celle-ci est des plus convaincante, accusations associées à de l’hystérie collective. Ce qui se révélera comme nous aurons l’occasion de le voir dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun rejoindre les propos de l’auteur.

Il définit ainsi Le sabbat et remet en question les superstitions c’est « peut-être un carnaval transgressif, Halloween avant l’heure que les inquisiteurs ne pouvaient admettre ». Car oui le mal est présent dans La France du Diable  mais n’est pas forcément celui que l’on croit. Il a souvent un visage humain.

Commençons notre visite des 250 lieux maudits au sein de la France du Diable par la région Auvergne – Rhône-Alpes. Arrêtons-nous dans un premier temps à Lyon. On apprend ainsi grâce à ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun que « tous les grands noms de l’histoire de l’occultisme ont séjourné ici. La ville de Lyon serait la capitale de l‘étrange ».

Cependant comme le dit si bien l’expression « l’homme est un loup pour l’homme ». Il semble que le Diable trouve un rival à sa mesure ou à sa démesure dans l’Homme. Point que Marc Lemonier développe parfaitement dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun.

Ainsi dans le 1er arrondissement de Lyon on peut trouver « le Diable en ses églises ». La ville de Lyon « a connu dès le début du XXIe siècle une vague de profanation en lien avec un renouveau du satanisme ». De même « deux églises en particulier ont été la cible des néosataniques ». « L’église du bon pasteur fut vandalisée et suspectée d’accueillir des pratiques sataniques ».

Il existe de plus une autre légende maléfique liée à la ville de Lyon celle « d’un monde souterrain à la fois lieu de débauche et de culte ». Cependant il ne faut pas toujours croire ce qu’on entend. Toutes les villes ont leurs sombres secrets, auras.

La France du Diable nous donne dans des encarts les adresses de ses lieux spectaculaires, hors normes. Cela dans l’éventualité de planifier une prochaine exploration. Nous retrouvons dans ce guide proposé par les Éditions de l’Opportun étudiés ou évoqués des cultes peu orthodoxes, des messes noires, …

Ces thèmes reposent surtout sur des superstitions et légendes. Mais le Malin a plus d’un tour dans son sac. Comme nous auront l’occasion de voir tout au long de ce livre de Marc Lemonier. Ainsi dans le 5e arrondissement plus précisément la Primatiale Saint-Jean « le Diable en sa maison ». Il nous faudra être des plus attentif pour le voir ou plus exactement ses représentations. Le Diable se livre ici à d’habiles facéties.

Marc Lemonier revient sur des idées reçues, superstitions et légendes urbaines qu’il met à mal.  Ainsi l’auteur s’intéresse dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun aux procès de sorcellerie. Dont dans la banlieue de Lyon qui « fut le théâtre de l’une des plus grandes affaires de sorcellerie du XVIIIe siècle ».

Il n’y a pas qu’à Salem que de telles horreurs ont eut lieu. Marc Lemonier nous explique que ces aveux ont été obtenus sous la torture ou que les accusés ont été reconnus coupables suite à des accusations sans fondements. De nos jours on jugerait ces dernières peu fiables.

On retrouve de nombreux extraits de textes tout au long de La France du Diable. De même l’on apprend que parfois des faits historiques sont à l’origine de sombres légendes injustement attribuées au Malin. Ainsi la Faille du puit du Diable en Allier est lié à un événement autrement plus dramatique qu’un sabbat. Plus précisément « l’assassinat de Jean Zay par trois miliciens qui y ont jeté son corps».

On découvre avec stupeur grâce à ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun qu’il existe en France de nombreux ponts du Diable. Nous retrouvons à l’origine de ce nom la même idée. Le Malin offre son aide ou propose de construire un pont à une condition.

Celle-ci est toujours la même « en échange de ses travaux de construction. Il s’emparera de l’âme de la première personne qui traversera ce pont ». Cependant les habitants lui jouent à chaque fois un mauvais tour. C’est un animal, un homme d’église ou autres qui traversent le pont en premier. Ce qui contrecarre bien sûr les plans du Diable.

Nous retrouvons de même dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun des anecdotes plus amusantes voire mignonnes. Un comble quand on sait que cela se rapporte à La France au Diable. Ainsi le petit village de Bessans en Savoie comporte de nombreuses sculptures du Diable. Il y en a de toutes sortes. « Il est devenu un petit musée en plein air de la représentation diabolique ».

Marc Lemonier arrive dans ce guide démoniaque à captiver notre attention tout en nous surprenant. On découvre avec stupeur et horreur qu’il y a eu de nombreuses chasses aux sorcières en France. Impliquant des personnes « vraisemblablement innocentes accusées d’avoir participé à des sabbats » entre autres accusations.

Ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun nous ouvre les yeux sur des horreurs et drames qui se sont joués partout en France. Ceux-ci sont généralement liés à l’Inquisition. Nous serons amenés à faire connaissance avec des personnages plus effrayants, figures du mal autrement plus maléfiques que le Diable.

Ainsi la Franche-Comté a eu « le terrible honneur d’accueillir les agissements d’Henry Boguet juge de Saint-Claude dans le Jura qui mena une répression féroce contre de prétendues sorcières ». On lui attribue la mort de « 40 pauvres femmes condamnées au bûcher et d’avoir eu à juger le cas de 9 loups-garous ». Leurs aveux avaient été soutirés sous la torture.

Aucune région n’est épargnée dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportuns ni aucun lieux. Qu’elle n’est pas notre surprise de trouver dans ce guide hors norme de Marc Lemonier entra autres : la cathédrale de Chartres.

Elle est conçue comme un « grand livre de pierres ». Ainsi « ses concepteurs et bâtisseurs s’adressaient au peuple chrétien souvent illettré en lui racontant en images et en volumes l’histoire sainte, les dogmes ». Le Diable y est représenté. De plus « en 2008 la police découvrit quelques traces récentes de tentative de cultes sataniques ».

La France du Diable nous conduit dans une quête diabolique à travers toute la France. Aucune ville n’est épargnée Le Diable et ses acolytes sont partout présents. Ainsi même si Strasbourg échappe aux chasses aux sorcières.

C’est pourtant le lieu « où fut imprimé l’ouvrage qui servi pendant des décennies à les traquer, les accuser des pires crimes, les faire avouer sous la torture et pour finir à les condamner et à les exécuter. Le Malleus Maleficarum ou Marteau des sorcières écrit par deux inquisiteurs (…). Les inquisiteurs devaient toujours l’avoir sur eux durant leurs enquêtes ».

Toulouse est aussi évoqué dans cet ouvrage proposé par les Éditions de l’Opportun. « Capitale diabolique » où a eu lieu des chasses aux sorcières « plus de 400 furent condamnées à périr au milieu des flammes. D’autres subirent la torture en 1577 ». Cela avait lieu sur la place Saint-Georges à Toulouse. Les supplices des condamnés à mort s’y déroulaient en public.

Tout au long de guide hors norme de Marc Lemonier nous n’avons de cesse d’être étonnés, choqués, séduits par ses talents entre autres de conteur. Dans ce livre proposé par les Éditions de l‘Opportun le Diable a mille et uns visage. Ses agents sont partout.

Ainsi à Paris la célèbre empoisonneuse la Le Voisin habitait rue Beauregard dans le 2e arrondissement. Nous découvrons de même que le célèbre occultiste Aleister Crowley c’était installé à Fontainebleau. « Le ministre de la justice anglaise disait de lui que c’était le personnage le plus immonde et le plus pervers du Royaume-Unis ». Il a été qualifié de « suppôt de Satan ».

J’ai appris que Gilles de Rais était domicilié dans le pays de la Loire. Il fut à l’origine entre autres légendes de Barbe-bleue et est entouré d’une sombre aura. Gilles de Rais fut accusé de crimes effroyables et sadiques.

Ce sombre personnage avait combattu auprès de Jeanne d’Arc. Gilles de Rais est devenu en 1420, le propriétaire du château de Tiffauges en dot de son épouse Catherine de Thouars. Considéré comme un suppôt de Satan, tueur d’enfants, auteur de crimes effroyables.

Cependant comme cela est souvent le cas dans ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun il subsiste un doute. Cela concernant les raisons de cette arrestation, tout comme sur la réalité de ces crimes atroces.

Marc Lemonier fin analyste nous explique qu’il pourrait s’agir d’un complot du duc Jean V de Bretagne. Il convoitait les terres de Gilles de Rais. Autre suspect : l’évêque de Nantes partisan des Anglais durant la Guerre de 100 ans il aurait pu vouloir se venger d’un ennemi.

L’auteur de La France du Diable n’est pas le seul a avancé cette hypothèse. Celle-ci est des plus plausible sachant que la majorité des accusations de sorcellerie sont fondées sans sans preuves. De même que les aveux étaient obtenus sous la torture. De nos jours le château de Tiffauges dit château de Barbe)bleue ou plus exactement « ses ruines magnifiques sont un lieu d’attraction et de spectacle médiévaux ».

Je vous laisse le plaisir d’étudier plus en détails La France du Diable par vous-même. Cela afin de vous faire votre propre idée, trouver vos itinéraires de randonnées ou de visites du côté obscur de la force. Marc Lemonier nous invite à le suivre dans une multitude de lieux variés ou le Diable et ses acolytes ont laissé leur trace. Nous entamons un voyage dans le temps à une époque où les superstitions et légendes avaient cours.

Ce livre proposé par les Éditions de l’Opportun nous conduit entre autres : dans des églises, chemins de randonnées, bassins, les catacombes, la forêt de Fontainebleau, des châteaux. Mais surtout dans des visites en dehors des sentiers battus. On y découvre des lieux d’exception qui valent le détour malgré ou pour leurs sombres légendes.

Suivez si vous l’osez Marc Lemonier dans son voyage au cœur des ténèbres avec La France du Diable

La France du Diable de Marc Lemonier. Éditions de l’Opportun. Prix :20,90€

Pour plus d’info : https://www.editionsopportun.com/

Rédactrice freelance, Pigiste

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