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Secondez si vous l’osez notre cher détective privé dans une nouvelle enquête face aux trois terreurs d’hiver

Sherlock Holmes et les trois terreurs d'hiver, une nouvelle aventure du détective privé de James Lovegrove. Editions Bragelonne. Photo: Philippe Lim
Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove. Editions Bragelonne. Photo: Philippe Lim

Le célèbre détective privé va être confronté à l’horreur et l’étrange dans Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver. Son scepticisme et son esprit de déduction vont être mis à rude épreuve à travers trois enquêtes. Toutes sont étonnantes et ont un point commun. De même elles se déroulent aux frontières du réel.

La première terreur prend place en 1889 avec la mort étrange d’un élève de l’ancien école privé de Watson. Il est mort noyé. Serait-ce le résultat d’une malédiction lancée par une sorcière 200 ans plutôt ?1890 marque l’année de la deuxième terreur. Un homme fortuné hanté par ses démons du passé meurt littéralement de peur.

La troisième et dernière terreur nous confronte à un cadavre mutilé. Victime supposée d’un cannibale…. Bref une nouvelle enquête riche en sensations et mystères. Elle trouvera un adversaire de taille en Sherlock Holmes.

Étonnant. Captivant. Angoissant. Voici les termes qui caractérisent le mieux Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec The Guardian selon lui « Lovegrove est un maître de l’hommage à Sherlock Holmes ».

Ce livre proposé par les Éditions Bragelonne va de nouveau mettre à mal les capacités du célèbre détective privé ainsi que son scepticisme face au surnaturelle. Précédemment, il avait été confronté entre autres à Cthulhu ainsi qu’à la Bête de Stapleton.

De nouveau James Lovegrove nous amène à la suite de Sherlock Holmes aux frontières du réel. Nous allons affronter à ses côtés un ennemi de taille. Ce nouvel opus proposé par les Éditions Bragelonne nous est présenté comme étant l’œuvre de Watson ami et associé du célèbre détective privé. Il semble être parfois proche d’un faire-valoir.

Watson introduit cette nouvelle aventure Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver. II « reprend la après une longue période d’inactivité » dont il nous explique la cause. John Watson nous invite à le suivre dans « une nouvelle enquête criminelle menée par (…) Sherlock Holmes ».

Dans ce nouvel opus proposé par les Éditions Bragelonne, James Lovegrove comme toujours réussi à captiver le lecteur. Cela grâce à un récit qui semble et se révélera être riche de promesses. Celui-ci nous est présente comme réel.

Il est entre le rapport d’enquête et le témoignage. « J’ai initialement hésité à préparer un compte-rendu de ces affaires en vue de les publier. Cela impliquait en effet de révéler certaines vérités qui n’avaient pas été rendues publique jusqu’à ce jour. Des actes que leurs responsables auraient préférés voir rester dans l’ombre. Les personnes directement impliquées étant décédé à ce jour (…) ».

S’ensuit dans Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver une rapide mise en bouche avec des notes de mise en garde. « Chacune de ces affaires est digne en soi d’être rapportées, mais prise ensemble elles ont la caractéristique particulièrement intéressante de former ce qui est de fait un récit unique ».

Ainsi « leur dénominateur commun est : la famille Agius qui s’est retrouvée associée à chacun des trois accidents. Le second dénominateur commun (…) ces affaires comportent toutes des éléments fantasmagoriques ou des horreurs monstrueuses dont la nature risque d’engendrer des troubles et même de la détresse chez les lecteurs les plus sensibles.

Il ne m’appartient pas de les conseiller à la prudence quand vous parcourez les pages qui suivent. La réceptive à de tels sujets varie selon chacun et je vous laisse juger par vous-même si vous avez ou non la force mentale adéquate. Je me contenterais de dire que je vous aurai avertis ».

Notre curiosité est tout de suite happée. On a qu’une envie en apprendre plus. Dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne, nous sommes ensuite confrontés à la première terreur. Son titre donne déjà le ton « la malédiction de la sorcière ».

Comme toujours et Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver ne déroge pas à la règle les titres des chapitres résume à merveille leur contenu happant l’attention du lecteur. Ils sont de mêmes extraits du texte.

Ainsi tout commence par une « coïncidence extraordinaire et une vieille connaissance ». La quiétude de la soirée de Watson et de Mary sa femme est interrompue par un appel à l’aide. Le docteur s’interpose. Puis Watson reconnait la victime. Il s’agit un ancien camarade de classe au primaire.

Ce dernier vit à Salting House leur ancienne école où il est professeur. Timothy est venu à « Londres pour une cause urgente nécessitant l’intervention de Scotland Yard ». Plus précisément le décès d’un élève.

L’intrigue de cette première terreur est lancée. Watson propose l’aide d’une personne « dont les capacités de déduction et d’analyse étaient infiniment supérieures à celles de n’importe quel policier ». Nous en déduisons qu’il s’agit du célèbre détective privé et ami de ce bon docteur Watson. A savoir Sherlock Holmes dont la notoriété n’est pas encore totalement développée.

Il est amusant de noter dans ce passage de Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove que Watson s’attribue à tort ou à raison l’origine de la réputation, de la célébrité de Holmes. Plus particulièrement à ses récits.

Ainsi « Par la suite mes compte-rendu de ses exploits (incluant certainement celui que nous tenons entre les mains) continuaient grandement à renforcer sa réputation à l’échelle aussi bien nationale qu’internationale ».

De plus dans ce passage de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne nous apprenons « Holmes offre (…) ses services gratuitement s’il estime que la cause le mérite et que l’affaire est suffisamment intéressante ».

Peu après dans Sherlock Holmes et les trois terreurs de l’hiver de James Lovegrove Watson organise une rencontre. Pendant celle–ci, le célèbre détective s’adonne à « une déduction détaillée et précise sur la situation d’une personne ». Cela en exploitant son sens aigu de l’observation et son esprit de déduction.

Comme toujours Sherlock Holmes sûre de ses capacités à tendance à oublier le côté humain ou si l’on peut dire les bonnes manières. Il voit limite les gens comme des données. Seul Watson son vieil ami déroge à la règle et tente de le ramener dans le droit chemin. Ce sont de vieux complice. Holmes est taquin avec lui.

Face à l’attitude de Timothy limite sceptique voire méfiant devant la démonstration de son talent. Le détective explique « Je possède un esprit prédisposé à retenir les infos en particulier celles qui se rapportent aux aspects les plus morbides de la vie. C’est un prérequis pour une personne de ma vocation. Mon esprit est d’autant plus apte à retenir une donnée si celle-ci à un lien si minime soit-il avec mon ami le plus cher au monde ». Ce lien d’amitié, de complicité repose sur la taquinerie et semble proche parfois de l’amour vache.

S’ensuit dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne le détail des faits. Chaque fin de chapitre introduit le suivant. Ce qui crée un lien de continuité et nous laisse sur notre faim. Nous forçant à continuer notre lecture. On plonge plus profondément au cœur de cette intrigue aux frontières du réel.

Timothy résume les faits : la mort du jeune homme, l’ambiance toxique qui règne dans l’établissement et en arrière-plan la malédiction de la sorcière. Une telle idée est absurde pour notre cher détective privé. Comme toujours et il en va de même dans Sherlock Holmes et les trois terreurs de l’hiver de James Lovegrove la façon de pensée de notre cher ami est rationnelle, logique, analytique. Cependant son scepticisme naturel va être mis à mal dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne.

Ainsi comme l’explique si bien Watson « Holmes ne veut rien avoir à faire avec le paranormal. Il réserve son plus profond dédain à tout ce qui a trait de près ou de loin aux fantômes, à la magie ou le surnaturel ». De plus « pour l’esprit rigoureusement logique, déclare Holmes, de tel choses sont anathèmes ». Une chose est sûre il va être servi dans cette nouvelle enquête.

Dans ce nouvel opus de James Lovegrove aux frontières du réel la tension est souvent palpable. Cela dans une atmosphère souvent oppressante. Timothy résume la malédiction de la sorcière. Il ajoute que les histoires de fantômes et les superstitions ont la dent dure parmi les élèves.

Dans ce passage de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne Holmes reste sceptique voire ironique. Cependant comme il le reconnait lui-même Watson sait comment s’adresser à lui faisant appel parfois à la flatterie « vous faites appel à ma vanité de façon éhonté Watson » dit-il amusé.

Malgré tout l’attention de notre cher détective privé tout comme sa curiosité sont titillés. Il finit par reconnaitre « cette affaire possède les éléments outranciers que je trouve irrésistible. Une noyade. Une malédiction lancée par une sorcière. Une vague d’hystérie. Fort bien c’est entendu ».

Nous pénétrons maintenant au cœur de la première terreur de Sherlock Holmes et les trois terreurs de l’hiver de James Lovegrove. On emboite le pas à notre cher détective privé durant ses investigations. Elles reposent sur : l’observation, la déduction, la réflexion et des entretiens.

Au cours de l’un d’eux Holmes fait observer que « dans ma profession je ne peux pas me permettre de ne pas être curieux ». Durant leur enquête ils vont être amenés à faire la rencontre de Vernon Agius. Un autre élève de cette école qui semble avoir des valeurs. Sherlock prend sa défense

Dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne une fois la première affaire résolue pas le temps de souffler. Nous sommes confrontés à la deuxième terreur. Plus particulièrement le « fantôme de la filature ». Le père de Vernon Agius fait appel au service d’Holmes ou plutôt exige son aide. Il est hanté par des démons du passé « ma vie est un cauchemar messieurs un cauchemar éveillé. Je suis hanté par un esprit vengeur ».

Par moment dans Sherlock Holmes et les trois terreurs de l’hiver de James Lovegrove on peut se demander si la vanité de notre cher détective privé n’a pas contaminé le bon docteur. Ainsi selon Watson « Holmes a besoin de moi, même s’il ne l’admettra sans doute jamais ».

De plus Holmes semblait « toujours traitez ses congénères comme de simples énigmes à décortiquer. Il cessait de nous voir en tant que personne et corriger ce défaut était l’une des fonctions que je remplissais dans ma vie ».

Dans cette deuxième terreur au cœur de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne Holmes est dans un premier temps récalcitrant à accepter cette enquête. Agius c’est adressé à lui car Vernon son fils est un grand admirateur du détective. « Si vous êtes la moitié du génie pour lequel tout le monde semble vous prendre… ». Holmes l’interrompt piqué au vif « je ne me qualifierai jamais de génie. Je suis simplement un homme qui s’est entraîné à observer et analyser avec un degré d’acuité élevé ». On aurait tendance limite à le trouver beaucoup trop modeste, ce qui semble aller à l’inverse de sa nature.

Agius apparaît dans ce passage de Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove certes troublé, mais surtout antipathique et suffisant. Il va relater les évènements, manifestations surnaturelles auxquelles il a assisté. Mais par-dessus tout, Agius fait preuve de maladresse envers notre cher détective privé. Dont la fierté semble limite piquée au vif « je n’ai pas pour habitude de deviner quoi que ce soit. Les spéculations sans fondement sont pratiques qu’il vaut mieux laisser aux diseuses de bonnes aventures et commérages ».

Dans cette nouvelle aventure proposée par les Éditions Bragelonne à nouveau Holmes reste sceptique face à l’aspect surnaturel de l’histoire. Il fait preuve d’ironie. Sherlock Holmes ne prend pas au sérieux les faits. Le détective privé n’est pas dupe Agius cache un sombre secret. Cependant lorsqu’il se rend chez cet homme pour accepter l’enquête, coup de théâtre Agius est mort de peur plus ou moins littéralement.

Dans Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove, on va de rebondissements en rebondissements, de surprises en surprises. L’intrigue se révèle souvent plus complexe que ce qu’elle parait.

Holmes décide de mener l’enquête. Il rencontre les proches d’Agius. Ils ne sont pas plus touchés que ça par sa perte. La victime ne nous apparait pas si innocente que ça « Eustache était un monstre (…) il terrorisait tous ceux qu’il rencontrait ». La veuve est pragmatique a les pieds sur terre. Pour elle, les manifestations surnaturelles sont de l’ineptie.

Tout au long de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne on a l’occasion de voir les interactions entre notre cher détective privé et son fidèle acolyte. Une chose est sûre leurs échanges ne manquent pas de sel.

Ainsi quand Holmes demande l’avis de son vieil ami. Celui-ci fait observer « si je me fis à mes expériences passées vous m’invitez là à tirer des conclusions que vous entreprendrez ensuite comme vous en avez l’habitude de tourner en dérision et de rejeter ».

On ne peut qu’être d’accord avec lui. Cependant comme le fera remarquer un peu plus loin Holmes quand il invite Watson à le rejoindre pour procéder à l’interpellation. « Vous aimez être présent en ce genre d’occasion n’est-ce pas ? voir Sherlock Holmes en train de faire un de ses grands exposés (…). Il vous est plus facile en suite de relater les évènements. Si vous y avez assisté le drame ainsi n’en est que plus riche ».

Durant les investigations de cette terreur au sein de Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove nous seront amenés à côtoyer d’autres personnages propres à l’univers de notre cher détective. On peut citer entre autres : son frère Mycroft, mais aussi les Irréguliers de Baker Street. Il s’agit d’un groupe de gamins des rues qui prête mains fortes à Sherlock Holmes.

La relation entre Sherlock et son vieil ami, leur amitié solide apparaissent parfaitement ici. Elles sont teintées d’une pointe d’ironie « mon vieil ami vous me connaissez si bien ? ». Cependant Watson n’est pas en reste « Il (Sherlock) avait tout autant besoin d’un public même si celui-ci (…)  en un seul homme ». A savoir lui.

Tout au long de ce livre proposé par les Éditions Bragelonne nous assistons à d’autres moments d’échanges amusants. Ils restituent à merveille l’alchimie particulière de cette équipe de choc. Ainsi Watson dit à Holmes « Pensez-vous ce que je pense ? ». Ce à quoi ce dernier répond « en règle générale j’ose espérer que non (…). Car alors je ne résoudrais pas la moindre affaire ».

Watson rétorque « vous ne vous lassez jamais de douter de mes capacités intellectuelles n’est-ce pas ? ». Holmes répond « seulement pour plaisanter mon vieil ami. Vous savez à quel point je vous respecte. Je ne vous taquinerai jamais comme je le fais si je ne vous tenais pas en si haute estime ». Malgré toutes ces taquineries et piques, on note un attachement réel une amitié profonde.

Nous sommes ensuite conviés à nous immerger encore plus profondément aux frontières du réel dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne. On va être confronté à la troisième terreur dont le titre est des plus prometteur « le cannibale du Yukon ».

Durant cette enquête on aura l’occasion de découvrir que le malheur s’attache aux Agius. On retrouve une référence à la Bête des Stapleton. Le crime qui prend place dans cette enquête est atroce voire plutôt riche de promesses pour les amateurs du genre. L’homme a été « sauvagement attaqué et tué. Quelque chose la déchiqueté jusqu’à ce que mort s’en suive et a consommé des morceaux de son corps.

James Lovegrove dans Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver sait comme toujours ménager ses effets. Il se joue habilement de nous. On assiste à de multiples rebondissements. De même le suspens est intense dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne. Notre cher détective privé va se trouver en mauvaise posture tout comme son scepticisme et ses capacités de déduction.

Cette enquête aux frontières du réel risque de le marquer et de le confronter au mal le plus pur. Comme le dit si bien l’un des personnages de Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove. « Le mal est tout autour de nous (…). Le mal peut porter bien des masques. Parfois il peut habiter dans votre maison et se dissimuler derrière le plus doux des visages. Vous pouvez le faire entrer dans votre vie sans même vous en rendre compte ».

Tout comme notre cher détective nous aurons l’occasion de voir la véracité de ces faits dans ce livre proposé par les Éditions Bragelonne. Celui-ci comme les autres œuvres de cette collection mérite le qualificatif de beau livre grâce entre autres : dorures, tranche dorée…

Suivez le plus célèbre détective privé dans une enquête aux frontières du réel dans Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver.

Sherlock Holmes et les trois terreurs d’hiver de James Lovegrove. Éditions Bragelonne . Prix : 28€

Pour plus d’info : https://www.bragelonne.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

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