Culture

Suivez Thomas Emeers dans une enquête palpitante dans l’Enfer au Rendez-Vous

L’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers. Éditions du Panthéon. Photo: Philippe Lim
L’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers. Éditions du Panthéon. Photo: Philippe Lim

Thomas Emeers nous invite à le suivre au cœur de son passé hors norme en tant qu’agent des services secrets britannique. Sa première mission l’entraîne dans un rendez-vous l’enfer. Plus précisément une plongée au cœur des ténèbres dans lesquelles il va devoir démanteler un réseau de prostitution infantile. Comme seule piste un mystérieux tatouage commun à tous les corps de fillettes suppliciées. Ceux-ci ont été découverts aux 4 coins du monde. Cette enquête aux relents de soufre va s’avouer des plus dur et va le mener aux portes du supportable.

Captivant. Éprouvant. Étonnant. Voici les termes qui caractérisent le mieux L’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers. Les Éditions du Panthéon nous proposent un thriller captivant au rythme mène tambour battant. On a parfois l’impression d’être confronté à l’univers de James Bond, Jimmy Régent (Jimmy’s Bastard)voire dans des films d’Eastwood dont l’un des titres donne le ton « ça va cogner ».

Thomas Emeers nous invite dans ce récit écrit à la première personne à prendre part à ses côtés à une enquête au cœur de l’enfer. L’intrigue de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon commence au cœur de l’action.

Le narrateur se rend à Minsk pour les besoins de son enquête. Il agit sous couverture. « Une partie de mes dires était vraie. J’étais bien écrivain, pas très connu cependant. Je recherchais bien des infos sur la prostitution, mais en vérité c’était pour le compte du MI6 dont je faisais partie ».

Thomas Emeers enquête sur un réseau de prostitution pédophile dont il va devoir dénouer les fils dans l’Enfer au Rendez-Vous. Sa mission va l’entraîner et nous à ses côtés aux quatre coins du monde. Au début l’affaire n’avait pas eu beaucoup de retentissement car des gens haut placé étaient impliqués.

Cependant un élément déclencheur va entraîner l’enquête au cœur de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon . « Il fallut qu’un promeneur du dimanche se trouve au mauvais endroit au mauvais moment pour faire la découverte macabre de 6 fillettes enterrées dans une forêt pour que Scotland Yard s’intéresse à l’affaire et remonte la piste de la Biélorussie. Ces filles avaient toutes entre 8 et 14 ans environ. Leurs autopsies avaient révélé qu’elles avaient été suppliciées, violées, abusées puis jetées comme un détritus une fois utilisées ».

Cependant cette descente aux enfers ne fait que commencer pour Thomas Emeers. Elle lui promet comme à nous de trouver l’Enfer au Rendez-Vous. A sa plus grande surprise, il va voir ressurgir un de ses démons du passé. « Jamais je n’avais imaginé qu’elle me conduirait à mon adolescence ».

Le style punchy de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon facilite la lecture. On suit Thomas Emeers dans son enquête. Une chose est sûre ça va cogner. Il ne fait pas dans la dentelle. La première escale de cette enquête nous entraîne à Minsk. C’est la découverte d’un tatouage sur les fesses des filles sorte de bétail marqué qui a fait le lien et les a menés sur cette piste. Il était composé de 3 notes de musique.

Nous apprenons dans ce passage pourquoi Thomas Emeers a été choisi pour cette mission. Celle-ci lui a été confiée « en raison de ma couverture en tant qu’écrivain ainsi que mes connaissances en musique ». Une chose est sûre l’Enfer au Rendez-Vous proposé par les Éditions du Panthéon ne manque pas de punch bien au contraire.

Ainsi on assiste à une confrontation des plus musclée dont la violence nous est restituée à merveille par le récit. Cela à travers des phrases courtes des plus visuelles. Thomas Emeers ou plutôt le narrateur est sans pitié, implacable et impitoyable.

Durant l’interrogatoire musclé d’un suspect, il trouve une nouvelle piste. Celle-ci nous entraîne sur les traces d’un gang de musique, plus précisément un gang anglais. Ils cherchaient des filles pour chanter. Mais elles ne chantaient jamais et devenaient des putes pour les riches. Une fois l’interrogatoire finit il tue l’homme inutile de laisser un « témoins derrière moi ».

Dans ce passage de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon Thomas Emeers va être confronté à un de ses démons du passé. Plus précisément Adam Ferguson. « Nom de dieu pensais-je comment était-ce possible ? je connaissais ce nom et pas qu’un peu. Je devais faire un retour en arrière ».

A ces mots l’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers commence par « un retour en arrière ». Comme le dit si bien le titre de ce premier chapitre. Dans une sorte de flashback nous sommes invités à faire plus ample connaissance avec notre hôte. « Je suis né sous le nom de Philippe Brennan le 14 août 1987 (…). Mais vous me connaissez peut-être mieux sous le pseudo de Thomas Emeers ».

S’ensuit une rapide biographie du narrateur. Comme le reste du récit au cœur de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon il est composé de courts paragraphes au style des plus visuel, imagé. Une fois au cœur de L’Enfer au Rendez-Vous on oublie toute réalité et on se laisse guider dans cette enquête des plus captivante.

Ce thriller est rédigé dans un style autobiographique. Il est écrit à la première personne du singulier. On a accès à ses pensées. Ces dernières ne manquent pas de piquant. Dans ce passage de L’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers, on apprend que passionné de musique il a fondé un groupe. Un des membres Emmy était son premier amour.

Tout allait pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Ferguson. Celui-ci faisait leur éloge avant de les mener dans une spirale descendante. « C’est à partir de là que tout a dégénéré ». Ils sont tous tombés dans les excès : alcool, drogue. Seule Emmy résistait. Peu à peu Thomas Emeers se faisait évincer du groupe. Finalement ses chansons devinrent la propriété d’Adam Ferguson. Il a finit en désintox.

C’est à ce moment qu’est née sa passion pour l’écriture. Ainsi Thomas Emeers y passait la plupart de son temps à écrire des histoires pour s’évader. Attention ce récit autobiographique fictif est à prendre avec une certaine distance et un bon sens du second degré pour en apprécier toute la finesse.

Peu à peu le narrateur va être amené à se réinventer cela en passant par un entraînement poussé. « Son père avait une connaissance dans un sanctuaire Shaolin ». Cependant le lien à l’écriture reste des plus présent dans l’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers. Écrire comme moyen de s’évader, de voyager. Ainsi « écrire devient une évidence cela permettait à mon imaginaire de voyager (…) ».

Il ne voulait pas être reconnu. C’est pourquoi il écrivait « sous le pseudo de Thomas Emeers (…) ». « Chaque fois que je finissais un roman (…). Il l’envoyait à ses parents. J’espérais qu’ils appréciaient mes histoires ». Le narrateur ignorait que sa mère les avait envoyés à une maison d’édition. Faisant sa fortune

S’ensuit dans ce livre proposé par les Éditions du Panthéon les faits d’armes du narrateur que James Bond ou autres agents secret n’auraient pas renié. Tour à tour commando, parachutiste, tireur d’élite. Son job consistait à « éliminer un max de menaces sans être repéré ».

Sauf du MI6 pour qui ses talents et sa réputation d’écrivain étaient une couverture parfaite pour avoir ses entrées partout sans être repéré. C’est ce qui l’avait amené à Minks « c’est comme ça que j’ai atterri à Mink, pour découvrir que l’enfoiré qui m’avait évincé de mon groupe de musique était peut-être un salopard de la pire espèce ».

Nous sommes ensuite amenés à nous rendre à la suite de Thomas Emeers à Londres pour la suite de ses investigations. Le récit tout au moins au début de ce livre proposé par les Éditions du Panthéon est à la frontière entre l’affaire d’état et l’affaire personnelle. Il va devoir faire la part des choses et plonger plus profondément au cœur des ténèbres.

Thomas Emeers est « plus que déterminé à éliminer cette ordure qui utilisait la crédulité des gamines pour en faire des objets pour vieux salopards pervers». Cependant notre cher héros n’oublie pas son objectif principal « mon boulot supprimer les menaces des plus petites aux plus grandes ».

Dans ce thriller proposé par les Éditions du Panthéon même si le narrateur dira un peu plus loin qu’il n’est pas 007. Notre cher ami dispose de gadgets dernier cris et de sa propre batcave si l’on peut dire. Ainsi nous sommes amenés à faire une escale dans sa maison située dans le Sud de la France. « Celle-ci dispose entre autres d’une rampe d’accès secrète pour voiture commandé par la voix. Le tout associé au must have pour tout agent secret qui ce respect : salle de muscu et salle de combat virtuelle».

Nous sommes ensuite amenés dans L’Enfer au Rendez-Vous à faire connaissance avec l’intelligence artificielle qui contrôle la maison. Plus étonnant elle se révèle une alliée de choix pour ses missions. Ainsi l’IA désactive les alarmes… Elle tient une place centrale dans l’enquête presque à part égale avec celle du narrateur et d’Angel.

Cependant dans ce livre proposé par les Éditions du Panthéon après avoir eu recours à son identité d’emprunt et peaufiner son look. Thomas Emeers à besoin à d’une partenaire pour avoir ses entrées dans le milieu de la prostitution.

Pour cette mission impossible pas si impossible que ça, mais des plus punchy il va s’associer à Angel. Celle-ci sous ses airs angéliques est un adversaire redoutable et dangereux. Elle est des plus entraîner. De plus tout comme notre cher ami Angel emploi la méthode musclée, la violence et n’hésite pas à tuer. Ainsi quand le narrateur va lui rendre visite en prison pour lui proposer un marché « c’est comme s’il se regardait dans un miroir fait du même bois ».

Angel devient folle de rage face aux récits des meurtres de gamines innocentes. Afin de faire accepter son choix auprès de ses supérieurs il se porte garant de sa partenaire. Ainsi « si elle merdait c’est lui qui paierait ». Le tandem de choc est lancé. Une chose est sûre ça va cogner. 

Ce livre proposé par les Éditions du Panthéon est écrit dans un style familier. A côté de l’action et de la violence qui va crescendo on peut noter des touches d’humours. « Et oui (…). On ne se refait pas ».Le brio de l’auteur est d’user du second degré de l’humour.

Ainsi il fait référence à James Bond. Ainsi Angel est déçue face à sa voiture « tu t’attendais à quoi une Ferrari, une Masserati ou une Aston Martin à la James Bond ? Je te rappelle ce que je ne suis pas James Bond que mon métier c’est d’être discret pas d’ameuter tous les gens que je croise. Sinon finit la couverture ».

En même temps en y réfléchissant bien ça se tient. Angel en convient tout comme nous. Cependant face au faste et aux gadgets, elle s’exclame« Je croyais que tu n’étais pas James Bond ». Parfois ces passages amusants font penser aux contrepoints comiques.

Dans l’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers sa vie apparaît ponctuée par l’écriture. Tout à coup dans ce livre proposé par les Éditions du Panthéon l’urgence se fait sentir. On passe à la vitesse supérieure. De nouveaux corps de fillettes ont été découverts aux quatre coins du monde. La CIA est impliquée des corps.

Peu à peu Angel et Thomas Emeers vont entamer un voyage sur les sentiers de la perdition. Au cours de leur enquête, ils vont devoir faire confiance à leur instinct pour survivre et dénouer les nœuds de ce trafic.

Dans ce livre proposé par les Éditions du Panthéon ils n’ont pas de temps à perdre. Tous deux sont sans pitiés, implacables. Ils agissent de sang-froid et sont prêt à tout pour obtenir des réponses et ne pas laisser de trace.

Comme le dit si bien le narrateur il commence à voir un peu plus clair et ça pue. Des gens haut placés sont impliqués. De plus une taupe se cache dans leur rang. Tout le monde est suspect. Ils vont passer à l’action, ça va cogner. Il n’y aura pas de prisonnier.

Tout au long de l’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers, l’auteur s’amuse et nous amuse à relever les incongruités des films. Ainsi après avoir tué des gardes « Nous récupérons les armes. Eh oui. Nous sommes dans la réalité pas dans un film. Il n’y a que dans les films que les protagonistes laissent les armes des assaillants au sol. Comme ça si quelqu’un passe il peut les prendre pour vous tirer dessus dans le dos ou alors à court de munitions ils finissent au poing. Connerie ! je ne connais pas un agent de terrain qui ferait ça dans la réalité. Vaut mieux être trop armé que le contraire».

Mais aussi « je ne sais pas pourquoi mais il faut toujours que les assaillants parlent c’est pareil dans les films c’est énervant ». Et bien d’autres encore, en y réfléchissant bien on ne peut qu’être d’accord avec lui.

Dans ce livre proposé par les Éditions du Panthéon nous suivons avec passion ce duo de choc dans une course contre la montre des plus mortelle. L’Enfer au Rendez-Vous est un thriller mené tambour battant par Thomas Emeers. On est captivé par l’intrigue ainsi que par les liens qui se tissent entre Angel et le narrateur. Il prône une justice expéditive et est bien décidé à faire le ménage.

Entamez aux côté de Thomas Emeers une plongée au cœur des ténèbres dans une enquête où l’enfer est au rendez-vous

L’Enfer au Rendez-Vous de Thomas Emeers. Éditions du Panthéon. Prix : 23,60 €

Pour plus d’info: https://www.editions-pantheon.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

2 commentaires

  • Thomas Emeers

    Bonjour Christelle,
    Je ne peux que vous remercier pour cet article, étant l’auteur de ce roman. Vous en avez très bien compris le sens.

    Sachez que j’en ai déjà écrit deux autres, dont  » Le Passé Présent » ainsi que  » Dérapage Incontrôlable ». J’attends jute que mon édireur ou un autre ( des fois que vous en connissiez un 😜) ne les publie.

    Merci encore. je soushaite une agréable journée

    Thomas Emeers

  • PATRICK

    C’est un excellent thriller que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Efficace et palpitant, il vous fera passer un très bon moment.

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