Culture

Entamez un voyage décapant à grand renfort de riffs dans l’espace avec Hellfest Metal Space

Hellfest Metal Space de Jorge Bernstein et Fabrice Hodecent et aux illustrations Pixel Vengeur. Editions Rouquemoute. Photo : Philippe Lim
Hellfest Metal Space de Jorge Bernstein et Fabrice Hodecent et aux illustrations Pixel Vengeur. Editions Rouquemoute. Photo : Philippe Lim

Barbara, Nounours et Mike notre chère Horde des Enfers sont conviés sur la planète Mars Hysteria pour y délocaliser le Hellfest. Ils nous invitent à aller par delà l’espace et le son pour participer à cet événement intergalactique du tonnerre de Zeus.

Décapant. Hilarant. Envoûtant. Voici les termes qui caractérisent le mieux Hellfest Metal Space. Il s’agit du troisième et dernier opus des aventures décapantes et décalées de la Horde des Enfers. Aux commandes de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous retrouvons notre cher trio d’enfer. Avec au scénario Jorge Bernstein et Fabrice Hodecent et aux illustrations Pixel Vengeur. Ces maîtres Jedi du métal, d’Hellfest, de la science-fiction et de la pop culture nous invitent à les suivre dans leur univers envoûtant, mais surtout décapant.

A noter la préface intitulée « Plus que du métal » de Hellfest Metal Space de Mass Hysteria. Elle se conclut magistralement par ces propos « peut-être tout simplement ce qui nous lie, c’est notre amour sincère du metal et le respect sans faille de ce festival incroyable qu’est le Hellfest fier étendard de nos valeurs partagées ».

Cependant cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute va au-delà d’une ode au métal et au Hellfest. Elle s’adresse aussi bien aux métalleux qu’aux adeptes de science-fiction et d’humour absurde. Ainsi comme le dit si bien Ben Barbaud fondateur d’Hellfest:

« Ce 3e opus tout comme les deux autres réussi le pari de la double lecture. D’un côté, des cases pleines de références et de détails qui ravieront les métalleux, et de l’autre un scénario également adapté au grand public qui découvrira un nouvel univers grâce à cette BD. Puisque les liens entre science-fiction et musique extrême sont légion quel pied de suivre le Hellfest dans l’espace ».

Accrochez-vous à votre fauteuil ça va dépoter dans Hellfest Metal Space. Tout au long de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute on est happé par cette histoire issue de l’imaginaire de Jorge Berstein et Fabrice Hodecent.

Mais surtout nous sommes propulsé dans leur univers grâce aux illustrations de Pixel Vengeur dont certaines sont d’une grande beauté picturale. Comme dans les deux précédents opus, ils nous amusent et s’amusent à nous plonger dans une aventure décapante.

Une chose est sûre il nous faudra être des plus attentifs tout au long de notre lecture de Hellfest Metal Space. Cela afin de retrouver les multiples références que ce soit au métal, à la science-fiction ou à la pop culture. Pour ma part, fan de métal et de science-fiction, je me suis régalée avec cette dernière aventure mais pas des moindre de la Horde des Enfers.

Cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute s’ouvre au cœur de l’action. Nous sommes « quelque part dans l’espace infini ». A l’image nous apercevons un majestueux vaisseau rouge. Sur ce dernier, on retrouve de multiples têtes de mort. Il s’agit du Hellspace Warm-up.

Je dois vous avouer qu’un court instant de par sa couleur, ce vaisseau m’a fait penser à celui de la série Red Dwarf. Cependant la ressemblance s’arrête juste à ce détail. « Un vaisseau fonce à travers l’inconnue à vive allure ». A son bord nous retrouvons notre cher Horde des Enfers.

Tout au long de notre aventure au sein d’Hellfest Metal Space il nous faudra être des plus attentif. Car comme le dit si bien l’expression « le diable est dans les détails ». Ainsi dans une vignette, on voit Barbara qui met plein gaz.

S’ensuit un insert du compteur de vitesse. A la vitesse lumière, il atteint le nombre 666. Puis sur la page suivante, le titre apparaît : Hellfest Metal Space. En arrière-plan, nous apercevons le vaisseau qui fend l’espace à toute berzingue.

Peu après nous assistons dans cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute à une rupture dans la temporalité. On revient en arrière. Ainsi nous nous retrouvons à « Clisson ville paisible 361 jours par an, dans la matinée ».

En arrière-plan, nous reconnaissons la célèbre ville. On suit le facteur dans sa tournée des plus musclée. Le facteur balance le courrier plutôt qu’il ne le dépose. Y a intérêt à avoir de bons réflexes. Puis dans Hellfest Metal Space sa tournée l’amène devant la devanture de la Horde des Enfers. Nous retrouvons notre trio de choc Nounours, Mike et Barbara.

Tout au long de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute Jorge Bernstein, Fabrice Hodecent et Pixel Vengeur rivalisent d’ingéniosité pour nous projeter en immersion totale dans cet univers décapant et décalé.

Dans ce passage, la Horde des Enfers a reçu une carte postale. Au premier plan, la silhouette du facteur se découpe sorte d’ombre portée. Tandis qu’en arrière-plan, nous apercevons nos chers amis. Attention les références sont multiples aux deux premiers opus. Mais surtout nous retrouvons pour notre plus grand bonheur l’humour décalé, décapant qui ne manque pas de mordant de cet univers.

Préparez-vous à mourir de rire durant votre lecture d’Hellfest Metal Space. Les fous rires seront nombreux. L’humour est décalé voire gras. De plus les jeux de mots sont nombreux et font mouches à chaque fois sous la plume de Jorge Berstein et Fabrice Hodecent. Ainsi dans un premier temps Nounours pense à une carte de Mamie. Cependant « non tient ce n’est pas son écriture ou alors elle a encore abusé de la Sangria ».

Peu après dans cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute ils sont tous trois réunis autour de la carte. Celle-ci provient de Zorg et Glub « leurs potos aliens » croisés dans Hellfest Metal Love. Muni de son dico Alien / Français, Barbara décrypte leur invitation à organiser une « petite bamboche métal et spatiale sur la planète Mars Hysteria ».

Parmi la Horde des enfers, Nounours se démarque comme toujours, car il est à la ramasse. Ainsi la lettre se clôture sur un P.S. à son attention. « Nounours on a embarqué par erreur ton radio réveil ». La vignette suivante de Hellfest Metal Space se concentre sur lui.

Nounours semble pensif, enfin si l’on peut dire connaissant l’animal. Finalement, il s’exclame « Ah ben voila pourquoi j’ai du mal à me radio réveiller le matin ». Hors champ on entend une voix désabusée dire « Enfin si seulement ! ». Maintenant il ne reste plus qu’à organiser.

Dans Hellfest Metal Space nous avons le bonheur de retrouver notre cher hôte en os et en os métalleux par excellence : Banger. Ce dernier en hôte dévoué nous résume l’organisation. Comme toujours et cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute ne déroge pas à la règle ses interventions sont truculentes. Elles ne manquent pas de sel.

Grâce à lui on découvre que ce projet a pu être mis en place grâce à l’aide « du grand conseil du métal » dont on voit un portrait. Ainsi que par celle de « richissimes financiers privés (d’éthique, mais pas d’argent) ».

Tout au long d’Hellfest Metal Space on peut noter le souci du détail du trio de choc à l’origine de cette trilogie. Soit Jorge Berstein, Fabrice Hodecent et Pixel Vengeur le triumvirat de cet hommage au Hellfest, au métal et a la science-fiction.

Ainsi on peut observer la une d’un journal avec un titre des plus parlant « le Hellfest à la tête dans les étoiles ». Sur la photo de l’article nous apercevons notre cher Horde des Enfers accompagnée de leur sponsor « Etron Muscle ». Ils posent devant le vaisseau Space B…. Toute ressemblance avec des personnages existants est assumée. Ils sont observés via le média d’une loupe déformante.

Tout au long de notre lecture de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute, les jeux de mots sont nombreux. Ils sont hilarants. Parfois il faut être attentif pour en trouver la clef. Comme dans toute bonne histoire Hellfest Metal Space comporte sa part de méchant.

Tout à coup dans une vignette, nous apercevons un poing frappant violemment une table « blang ! ». Non sans mal, car dans la vignette suivante on voit un homme avec la main bandée. S’ensuit un échange en franglais. Fou de nage le militaire américain exulte « 3 crétins et un milliardaire vont poser le pied sur une nouvelle planète avant les USA c’est inadmissible ».

Une mission undercover est lancée. Le nom de code du groupe est tout un programme « See High Hell ». Pendant ce temps dans cette BD décalée so métal proposée par Les Éditions Rouquemoute la Horde des Enfers n’a pas conscience du danger qui les guette.

Tout au long de votre lecture d’Hellfest Metal Space je vous invite à être des plus attentif aux multiples détails. Ainsi nous faisons connaissance avec Wilkins un pilote. Il supervise l’entraînement de nos trois amis et des groupes de métal. Sur l’épaule de son uniforme on voit le logo du Hellfest.

Durant ce passage de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute, il s’enquiert de l’avancée de leur entraînement. Face à lui se trouvent Nounours et Mike guitares à la main. Mike lui dit « oui même qu’on joue « Orion » de Métallica sur Guitar Hero World tour pour réviser les constellations ». Wilkins en perd son latin. En même temps comme nous pourrons le constater dans Hellfest Metal Space, il est loin d’être le couteau la plus affûtée du tiroir.

Peu après dans cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous retrouvons Barbara et sa patience légendaire. Elle finit par apostropher Wilkins. Barbara espère que les groupes se préparent aussi.

La page suivante d’Hellfest Metal Space nous montre l’extérieur de la base militaire. On voit un des bâtiments qui a la forme d’une croix. De plus nous retrouvons partout le logo du Hellfest. Wilkins les conduit vers la zone d’entraînement.

Peu après cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous retrouvons un passage truculent. Celui-ci nous renvoi à notre expérience personnelle. On s’est tous et toutes pris au moins une fois la tête avec les captchas. Ainsi arrivée face à la porte et face à nous, ils sont confrontés à un système de sécurité ardu.

Nous retrouvons Wilkins confronté à l’épreuve des captchas. « Sélectionnez les images de… ». Celles-ci se succèdent toutes en référence au métal. Dans la vignette suivante nous apercevons Wilkins en âge dos à nous.

A bout de patience, il tire la langue. le pilote rassure nos trois amis « j’arrive je n’en ai pas pour longtemps ». On se doute que c’est un euphémisme quand on voit dans la vignette suivante nos trois lascars en pleine partie de pétanque.

Enfin ils accèdent à la section d’entraînement. Tout au long de notre lecture de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous avons la confirmation que cette œuvre est issue de passionnés. Que cela soit du métal, de la science-fiction, de la pop culture….. Jorge Bernstein, Fabrice Hodecent et Pixel Vengeur arrivent à travers cette aventure à nous partager leur passion ainsi qu’à nous captiver.

Accrochez-vous les références sont multiples. Il nous faut être des plus attentif. Durant ce passage d’Hellfest Metal Space, les vignettes prennent une teinte bleutée. Arrivée enfin à leur objectif « et après un long couloir, un œuf ». Ainsi on aperçoit une salle de contrôle. On note au centre un fauteuil dont la forme rappel un œuf.

Quand le fauteuil se retourne nous retrouvons notre cher Banger avec un chat sur les genoux. Cela m’a fait penser au docteur No de James Bond, mais aussi à Austin Power. Banger précise que les groupes suivent un entraînement d’élite. Ce dernier se base sur une « préparation physique, mentale et musicale de haut niveau ».

Puis notre cher hôte nous invite à voir à travers différents écrans de surveillance les différentes salles d’entraînements. Fan inconditionnelle de Star Wars, j’ai eu l’agréable surprise de voir dans Hellfest Metal Space un clin d’œil des plus décalé à la saga.

Ainsi dans une bulle sorte d’aparté Banger attire notre attention sur un groupe en particulier. « Regardez le groupe Galactic Empire. Il forme une belle famille unie dans l’effort ». Nous apercevons dans une vignette, deux hommes sur des tapis de course. L’un d’eux est habillé en Dark Vador et l’autre en Luke Skywalker.

Ce dernier se plaint « Tout de même ces tenues ne sont pas pratiques pour le cross. Il fait un peu chaud ». La vignette suivante se centre sur Dark Vador ses interventions son écrit en blanc sur fond noir. C’est le côté obscur de la force. Il répond « Ah bon moi ça va ».

S’ensuit un gros plan sur son casque quand il ajoute « mais il faut que je t’avoue quelque chose Luke ». Ce dernier dos à nous sue à grosses gouttes. Tout à coup la vignette suivant nous montre le casque de Dark Vador de profil, il ajoute « Je suis tempérée ».

Comment ne pas exploser de rire durant ce passage de Hellfest Metal Space avec cet humour des plus potache qui fait mouche à chaque fois. Luke ajoute « ben ce n’est pas le cas pour tout le monde. Pas vraie Chewie ? ». Tous deux jettent un regard vers ce dernier.

Le souci du détail apparaît entre autres clairement dans cette illustration de Pixel Vengeur. On voit un Chewie détrempé. Excédé, il exprime sa colère en grognant. A noter ses haltères dont les poids sont des étoiles de la mort.

Cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous plonge dans un univers à la logique absurde, mais indéniable. Peu après tout comme Barbara et Banger nous fixons un écran grisé. L’image semble brouillée. Barbara demande si « l’écran est défectueux ».

Notre cher hôte d’outre-tombe la rassure. « Non c’est le Point G une centrifugeuse qui permet de tester ses capacités de résistance aux accélérations et décélérations brutales. Ultra vomit est en train de tester les siennes actuellement ». S’ensuit dans Hellfest Metal Space une vignette mettant en scène la centrifugeuse en action. Elle tourne à vive allure.

Comme toujours faites attention aux détails, le trio à l’origine de cette œuvre culte se sont amusés tout au long de cette aventure et nous amuse. Ainsi on aperçoit un pompon accroché en haut à droite. Puis une voix retentit. Celle-ci rappelle les fêtes foraines. « Le tour se termine les zamis dans zune ambiance zenzationnelle. Attrapez le pompon avant l’arrêt complet et gagner un tour gratuit ».

Dans la vignette suivante de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute on voit un insert de la porte du sas de la centrifugeuse. Celle-ci s’ouvre voire cède sous un flot de vomie. S’ensuit un plan sur nos trois amis accompagnés de Banler et de Wilkins. Ils sont témoins tout comme nous de cette scène. Banger observe pince sans rire « Ah ! Ah ! ils n’ont jamais aussi bien porté leur nom ».

Hellfest Metal Space nous montre une succession d’entraînement. Une séquence si l’on peut dire a attiré mon attention. Car elle renvoie à une autre de mes passions Cthulhu et Lovecraft. Tout à coup on voit un plan sur Wilkins dans un couloir. Il est dos à nous. Nous discernons en bas de l’écran des câbles. Ceux-ci évoquent des tentacules. Wilkins panique et croit que c’est une embuscade. Cependant deux personnes le rassurent « c’est juste Electric Wizard qu’on est en train de former en sécu électrique. lls sont sur un gros projet pour le Space Warm-up ».

Dans la vignette suivante d’Hellfest Metal Space, nous voyons trois musicos devant un empilement d’enceintes. Dont la forme rappel Cthulhu, a la place des tentacules nous apercevons des câbles. « ils veulent recréer dans le vide astral L’appel de Cthulhu ».

Sur le lien réel entre Lovecraft voire plus précisément le Mythe de Cthulhu et le métal, je vous conseille l’ouvrage des plus captivant au titre des plus parlant Cthulhu métal. Mais aussi pour aller plus loin l’excellent Les Mythes de Cthulhu. Ce dernier se rapporte à l’influence de ce mythe.

Peu de temps après dans cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute Banger va donner une mission capitale à Wilkins. A savoir : infiltrer le groupe américain See High Hell qu’il suspecte d’être des affabulateurs.

Durant ce passage d’Hellfest Metal Space on assiste à un échange des plus hilarant et décalé. Face à un Wilkins des plus limité Banger finit par perdre patience. Ainsi notre cher hôte en os et en os finit par lui faire observer. « Arrêtez Wilkins ces types sont autant métalleux que je suis danseur de claquettes. Ils cachent quelque chose surveillé les de prêt ».

Durant ce passage de cette BD décapante proposée par les Éditions Rouquemoute Wilkins nous apparaît comme cela sera souvent le cas très premier degré voire plutôt pas très fut fut. Ainsi étonné il lui demande « vous êtes danseur de claquettes ? ».

Au cours de votre lecture de ce dernier opus so métal de notre cher trio, on peut noter que le contour des bulles dans les vignettes reflète parfois l’état d’esprit des personnes concernées. Dans la vignette suivante de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous voyons Barbara qui compatis au malheur de Banger. En même temps elle a un peu le même dans son équipe : le très attachant Nounours. Ainsi elle fait observer à Banger « il vient de loin hein ? ». Tout en lui tapotant l’épaule . Banger se prend la tête dépité « Putain par de là la galaxie ». En même temps on reste dans le thème d’Hellfest Metal Space.

Peu de temps après dans cette BD décapante proposée par les Éditions Rouquemoute Nounours va à la rencontre des See High Hell. Nous le voyons plus qu’étonné par l’apparence de ce groupe. Ainsi nous les apercevons à droite de la vignette. Leur style vestimentaire et leur attitude austère sont plus proches des men in black que de métalleux.

L’un d’eux sort du lot. L’agent Arnold qui nous rappelle un certain acteur. Cela nous sera confirmé un peu plus tard. Face à son attitude un peu trop autoritaire ses collègues le rappellent à l’ordre. Cependant pour coller à leur rôle, ils expriment l’envie de s’améliorer.

Nounours enthousiaste brandit une boite de jeu « Super j’ai un petit jeu auquel vous allez pouvoir vous essayer alors ». Sur la double page suivante le jeu nous est restitué. Il s’agit d’un jeu des plus enrichissant. Durant ce dernier on peut tester nos connaissances sur le métal voire les enrichir.

Cela grâce à des anecdotes parfois des plus surprenantes. Parmi celles-ci on peut citer « le genre black métal figure au programme des formations dispensées aux diplomates en Norvège ? ». Étonnement cela est vrai.

Autre question de ce jeu des plus enrichissant proposé par Hellfest Metal Space « Lemmy chanteur bassiste de Metalhead (et accessoirement icône du Hellfest) a été technicien de tournée pour Jimi Hendrix ». De nouveau cela est vrai. « A cette époque il est le colocataire du bassiste dHendrix à Londres ».

Dans la vignette suivante de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous retrouvons les See High Hell au bord de la rupture. Ainsi face à ce jeu, l’un d’entre eux tremble. Limite prostré, il s’exclame « bon sang leur technique de torture est ultra sophistiquée ». Une de ses collègues ajoute « ces types sont des grands malades ». Même Arnold est KO. Pendant ce temps Nounours est choqué par leurs résultats. « Vous avez tout faux Incroyable ».

Peu après dans Hellfest Metal Space nous retrouvons notre cher Banger qui comme à son habitude rompt le quatrième mur cela sous différentes formes. Ainsi dans ce passage de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute Banger rappelle à l’ordre Wilkins toujours aussi à l’ouest. « Souvenez-vous de votre mission ». Wilkins est égale à lui-même « ma mission ? ». « Oui quelques pages en arrière nous avons eu une petite conversation privée » lui rappel Bangler.

De plus comme souvent notre cher hôte de ce troisième opus consacré aux aventures de la Horde des Enfers rompt la frontière des vignettes dans une sorte d’aparté. « (…) C’est l’heure du grand départ messieurs, dames ».

Dans la page suivante de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute nous voyons une navette spatiale Spasm X. A ces côtés on retrouve le vaisseau rouge du Hellfest. Ainsi qu’une longue file d’artistes qui y embarquent dont Alice Cooper.

A noter tout au long d’Hellfest Metal Space de nombreux passages hilarants à mourir de rire. Parmi l’un de ceux-ci, nous retrouvons Nounours endossant sa tenue de « Rod Steward ». Car oui les jeux de mots absurdes, mais qui font mouche sont légion dans cette BD de décapante proposée par les Éditions Rouquemoute.

Une fois sa tenue enfilée, il va mimer les consignes de sécurité comme tout bon steward, mais celles-ci ne sont pas piquées des hannetons. Cela face aux groupes de métal médusés. Je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même.

Les situations rocambolesques, abracadabrantes se succèdent à un rythme effréné dans Hellfest Metal Space. Le talent combiné des scénaristes Jorge Berstein, Fabrice Hodecent et de l’illustrateur Pixel Vengeur se décline tout au long de cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute.

Ainsi nous assistons au loin à l’atterrissage mouvementé de la navette spatiale. Suivie d’un insert des roues tapant violemment le sol. S’ensuit un plan de l’intérieur du vaisseau où les passagers sont des plus secoués. Pour restituer cet effet, les lettres des bulles sont dédoublées.

Avant toute chose Hellfest Metal Space est une ode au Hellfest, au métal et à l’univers de la science-fiction. Les références de ces passionnées sont multiples dans cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute.

Ainsi dans la page consacrée à leur comité d’accueil sur Mars Hysteria, nous apercevons des créatures variées haut en couleur. Amusez-vous à retrouver entre autres parmi eux un Xénomorphe qui côtoie un Barbapapa.

Durant un passage de cette oeuvre, la couleur des images entre crépuscule voire aurore boréale d’une grande beauté m’a un court instant fait penser à la Couleur tombée des étoiles une autre œuvre de Lovecraft.

Au détour d’une page de cette BD du feu de Dieu proposée par Éditions Rouquemoute Banger confortablement installé dans son fauteuil ovoïde avec son chat sur ses genoux rompt encore le quatrième mur.

Cela afin d’introduire diverses épreuves restituées à travers une succession de vignettes « S’ensuit un long et périlleux périple à travers les contrées perdues de Mars Hysteria où nos héros s’enfoncent au péril de leur vie ».

Parmi ces épreuves dans une des vignette d’Hellfest Metal Space nous découvrons pour notre plus grand bonheur une référence à Terminator. De même on peut noter, une référence aux 9 cercles de l’Enfer de Dante version métal.

Cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute est issue de passionnés de métal. Cinéphiles accomplis, mais par-dessus tout d’une équipe de passionnés. Ceux-ci nous entraînent dans leur univers décalé et nous invitent à partager leur passion.

Pour certains et certaines dont je vais partie nous la partagions déjà et sommes heureux de trouver dans Hellfest Metal Space de même que dans les deux précédents opus des œuvres qui nous ressemblent, nous correspondent.

On ne s’ennuie pas un instant bien au contraire avec cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute on est tour à tour charmés, surpris, mais surtout hilare. Tout au long d’Hellfest Metal Space nous allons de surprises en surprises, les rebondissements sont multiples le tout à grand renfort d’absurde. Cette BD proposée par les Éditions Rouquemoute est hilarante. On suit avec passion cette dernière aventure de la Horde des Enfers qui les mène aux portes des Enfers. Hell yeah.

Préparez-vous à entamer un voyage absurde à travers l’espace et le son avec Hellfest Metal Space.

Hellfest Metal Space. Scénario de Jorge Berstein, Fabrice Hodecent et de illustrations de Pixel Vengeur. Éditions Rouquemoute. Prix : 20 €

Pour plus d’info : https://www.rouquemoute-editions.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

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